Détection automatique des défauts dans des volumes tomographiques des pièces de fonderie
Auteur / Autrice : | William Martel |
Direction : | Valérie Kaftandjian |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Traitement du Signal et de l'Image |
Date : | Soutenance le 09/03/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Électronique, électrotechnique, automatique (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : Institut national des sciences appliquées (Lyon ; 1957-....) |
Laboratoire : LVA - Laboratoire Vibrations Acoustique (Lyon, INSA) - Laboratoire Vibrations Acoustique / LVA | |
Jury : | Président / Présidente : Ahmad Osman |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Kaftandjian, Ahmad Osman, Michèle Rombaut, Su Ruan, Stefan Duffner, Philippe Duvauchelle, Domingo Mery | |
Rapporteur / Rapporteuse : Michèle Rombaut, Su Ruan |
Résumé
La tomographie industrielle à rayons X (CT) a prouvé sa valeur en tant que méthode non destructive pour l'inspection des pièces de fonderie en métal léger. Le volume CT généré permet de mesurer la géométrie interne et externe de la pièce, de localiser les défauts de fonderie et d'étudier leurs propriétés statistiques. D'autre part, les volumes CT sont très sujets aux artefacts qui peuvent être confondus avec des défauts par les algorithmes de segmentation conventionnels. Sur la base des données CT des pièces de fonderie en alliage d'aluminium fournies par des partenaires industriels, une approche automatique a été développée pour analyser les discontinuités à l'intérieur des volumes CT sur la base d'un pipeline en trois étapes : (1) segmentation 2D des tranches CT avec segmentation profonde automatique pour détecter les discontinuités suspectes en niveaux de gris ; (2) classification de ces discontinuités en véritables alarmes (défauts) ou fausses alarmes (artefacts et bruit), à l'aide d'un classificateur de réseau neuronal convolutif entrainé; (3) localisation des défauts validés en 3D pour étudier leurs propriétés géométriques telles que la sphéricité, l'allongement et la compacité. Les défauts 3D validés sont ensuite classés en porosités ou retassures à l'aide d'un classificateur SVM et d'un réseau de neurones siamois. Le choix de chaque modèle et les résultats d'entrainement sont présentés et discutés, ainsi que l'efficacité de l'approche en tant qu'algorithme de détection automatique de défauts pour les volumes CT industriels.