Techniques de raccordement modal pour la modélisation du bruit d’interaction de sillage rotor-stator, avec une attention particulière pour les effets de cambrure
Auteur / Autrice : | Léo Girier |
Direction : | Michel Roger |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Acoustique |
Date : | Soutenance le 31/01/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement opérateur d'inscription : École Centrale de Lyon (1857-....) |
Laboratoire : Laboratoire de mécanique des fluides et acoustique (Rhône) | |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Moreau |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Roger, Hélène Posson, Phillip Joseph, Johanna Ingenito, Yves Aurégan | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Sheryl Grace, Christophe Schram |
Mots clés
Résumé
Ce travail étend un modèle analytique bidimensionnel développé récemment pour la génération et la transmission du bruit au travers d’aubes de redresseur, par la prise en compte de la cambrure et du calage des aubes, ainsi que des transitions de modes coupé/passant ou passant/coupé dans les canaux inter-aubes. L’objectif est de démontrer qu’un tel phénomène de transition peut jouer un rôle significatif sur l’aéroacoustique des turbomachines, en modifiant la répartition des ondes diffractés à l’amont et à l’aval des aubes. Le modèle est basé sur la technique de raccordement modal et fournit une description uniformément valide du champ sonore. De précédentes implémentations négligeant la courbure des aubes ont montrées des limitations importantes à haute fréquence en se comparant à des résultats issus de simulations numériques par méthode des éléments finis. L’extension présentée dans ce travail introduit la courbure par une approche lentement variable. Les comparaisons avec la simulation numérique montrent une nette amélioration des résultats au prix d’une augmentation raisonnable du temps de calcul.