Territoire et patrimonialisation en Tunisie : enjeux de pouvoir ?
Auteur / Autrice : | Mathilde Bielawski |
Direction : | Abderrahmane Moussaoui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie |
Date : | Soutenance le 27/05/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'anthropologie des enjeux contemporains - laboratoie d'anthropologie des enjeux contemporains |
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Anna Madœuf |
Examinateurs / Examinatrices : Bernadette Nadia Saou-Dufrêne, Nabila Oulebsir | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Adell, Cyril Isnart |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le présent travail de recherche se veut être une étude critique du « patrimoine culturel tunisien » en contexte « post-printemps arabe ». L’objectif est d’enrichir les connaissances sur le domaine de la conservation et de la gestion du patrimoine en Tunisie. C’est afin de mieux comprendre le contexte actuel dans ce domaine que la réflexion s’oriente autour de l’articulation des pouvoirs nationaux (institutions étatiques) et d’une nouvelle « société civile postrévolutionnaire » — notamment à travers les associations dites « de sauvegarde du patrimoine » — comme nouveaux enjeux des pays en transitions et mutations politiques et économiques. Cette étude anthropologique s’est déroulée de 2014 à 2020. Elle s’est concentrée sur le suivi du processus d’inscription de l’île de Djerba en Tunisie sur la Liste du patrimoine mondial de l’Unesco, afin d’amener à comprendre les enjeux de gouvernance territoriale en contexte « postrévolutionnaire ». Les enquêtes réalisées entre Tunis la capitale et l’île de Djerba au sud du pays, se sont intéressée aux relations entretenues entre les institutions d’État responsables du dossier et l’Association de Sauvegarde de l’Île de Djerba (Assidje), partenaire de l’État tunisien sur ce projet. Cela a permis d’étudier un « patrimoine culturel » en train de se « fabriquer » et d’en saisir les enjeux de gouvernance territoriale qui y sont liés.