Thèse soutenue

Remédiation des troubles de la cognition sociale : impact sur les processus décisionnels, cognitifs et l’activité cérébrale en électro-encéphalographie dans la schizophrénie

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Auteur / Autrice : Laura Bon
Direction : Nicolas FranckLéon Tremblay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences cognitives
Date : Soutenance le 16/02/2022
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : Université Claude Bernard (Lyon ; 1971-....)
Laboratoire : Institut de sciences cognitives Marc Jeannerod (Lyon ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Anne Giersch
Examinateurs / Examinatrices : Nicolas Franck, Léon Tremblay, Jean-Yves Baudouin, Chrystel Besche-Richard, Caroline Cellard, Frédéric Haesebaert
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Baudouin, Chrystel Besche-Richard

Résumé

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Les troubles cognitifs sont fréquents dans la schizophrénie, ils sont globaux, touchant toutes les sphères de la neurocognition et de la cognition sociale. Les antipsychotiques n’ont qu’un effet limité sur ces atteintes qui présentent donc un impact fonctionnel important, entravant l’insertion sociale, académique et professionnelle des personnes vivant avec une schizophrénie. Ces déficits sont également associés à des troubles de la prise de décision en contexte social, ainsi qu’à des anomalies de l’activité cérébrale. Les interventions en remédiation de la cognition sociale offrent une réponse à ces troubles et se sont largement développées au cours des dernières années. La littérature récente s’est intéressée aux facteurs de réponses à la remédiation cognitive. Il apparait que la compréhension des processus cérébraux sous-jacents à son efficacité pourrait permettre une meilleure appréhension de ces facteurs de réponse. Cette thèse s’est donc intéressée aux effets de la remédiation cognitive sur l’activité cérébrale et la prise de décision. Dans une première étude, nous avons effectué une revue de la littérature existante concernant les effets de différents programmes de remédiation : axée sur une compensation ou une restauration des fonctions lésées, sur l’activité cérébrale. Notre seconde étude s’est basée sur la création d’un paradigme expérimental innovant de prise de décision en contexte social afin de caractériser les processus décisionnels dans la schizophrénie, sur le plan comportemental et cérébral. Enfin notre dernière étude s’est intéressée aux effets d’un programme de remédiation de la cognition sociale sur la prise de décision avec l’utilisation de ce même paradigme et l’activité cérébrale en électroencéphalographie.