Critères de jugement en implantologie orale : intérêts et limites d’investigation de la bio-intégration implantaire in vivo
Auteur / Autrice : | Doriane Chacun |
Direction : | Brigitte Grosgogeat-Balayre, Kerstin Gritsch, Arnaud Lafon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Recherche clinique, innovation technologique |
Date : | Soutenance le 06/12/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire des Multimatériaux et Interfaces (1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : François Gueyffier |
Examinateurs / Examinatrices : Marjolaine Gosset, Olivier Huck, Assem Soueidan, Élisabeth Dursun | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marjolaine Gosset, Olivier Huck, Assem Soueidan |
Mots clés
Résumé
Ces dernières années témoignent d’un engouement certain en implantologie orale, d’une part de la part des patients, et d’autre part en recherche, avec le développement de nouveaux dispositifs médicaux implantables ayant comme ambition d'être plus performants. Par ailleurs, un renforcement des procédures réglementaires pour évaluer non seulement ces performances mais aussi leur sécurité a été opéré. Dans le cadre de ce travail l'objectif a porté sur l'étude des critères de jugement et des critères méthodologiques au sens large, relatifs à la bio-intégration implantaire en recherche in vivo. Une mise au point sur les intérêts et les limites des méthodologies d’investigation de ces critères, a été présentée. Les objectifs secondaires portaient sur le relevé et la discussion des outils méthodologiques d’évaluation de la qualité et du risque de biais dans les études présentées. Ce travail s’est articulé autour de revues parapluies qui ont été conduites à chaque étape de la recherche in vivo : études précliniques, études cliniques rétrospectives et cliniques prospectives, et a été illustré par des travaux de recherche originaux. Le but était in fine de mieux discerner les limites actuelles de la recherche par la preuve en implantologie orale. Ainsi, ce manuscrit rapporte à son échelle à quel point les analyses de survie et l’ostéointégration définissent encore majoritairement aujourd’hui la bio-intégration d’un implant dentaire, et par quels moyens elle a été évaluée. Il a aussi pu être noté que la réponse des tissus mous péri-implantaires est peu à peu mieux prise en considération. Parallèlement, ce travail a aussi mis en avant la nécessité de recourir à des lignes directrices adaptées. Un regard critique et une rigueur quant à la méthodologie entourant la recherche en implantologie dentaire restent indispensables. Enfin, les données « en vie réelle » constituent un complément pertinent à l’évaluation de ces aspects dans un contexte de standardisation de la donnée. C’est pourquoi a été développé, dans ce travail, un logiciel afin d’apporter un support logistique et méthodologique pour la recherche implantaire « en vie réelle ». Au-delà de la bio-intégration, les thérapeutiques implantaires dentaires continuent de mettre au défi les chercheurs, les industriels et les cliniciens : les aspects prothétiques, fonctionnels, esthétiques mais aussi pathologiques sont autant de facteurs et paramètres à prendre en compte et à étudier pour assurer le succès mais aussi la pérennité de cette solution thérapeutique.