Couplage d’amides par catalyse au nickel pour l’acylation de centre aliphatique, par voies photochimique ou électrochimique
Auteur / Autrice : | Taline Kerackian |
Direction : | Abderrahmane Amgoune, Nuno Monteiro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Catalyse homogène |
Date : | Soutenance le 21/10/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Chimie (Lyon ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : ICBMS - Institut de Chimie et Biochimie Moléculaires et Supramoléculaires - UMR 5246 (Villeurbanne, Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Stéphane Daniele |
Examinateurs / Examinatrices : Abderrahmane Amgoune, Nuno Monteiro, Amandine Guérinot, Muriel Durandetti, Cyril Ollivier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Amandine Guérinot, Muriel Durandetti |
Mots clés
Résumé
Ces travaux de thèse, se sont focalisés sur le développement d’approches radicalaires pour l’acylation catalytique de fragments aliphatiques basées sur l’activation C-N des amides par le nickel et la mise en jeu de radicaux alkyles comme partenaires de couplage, utilisant la photo- ou l’électrochimie. Une première méthodologie de couplage entre électrophile par catalyse duale nickel/photorédox est décrite. Des radicaux alkyles sont obtenus, à partir de bromures d’alkyle, à l’aide de radicaux silyles. Cette méthode offre un accès aisé à des cétones alkyles originales, dans des conditions douces. Une seconde méthodologie est ensuite présentée. Elle a visé l’acylation directe de simples alcanes (ou d’éthers) offrant une voie d’accès complémentaire aux cétones alkyles par catalyse duale nickel/photorédox. Dans ce cas, l’abstraction d’un hydrogène est opérée par un radical chlore. Des études mécanistiques ont suggéré un cycle catalytique passant par un système NiI/NiIII. De plus la caractérisation d’intermédiaires catalytiques a permis de prouver la présence d’un processus décarbonylant opérant à température ambiante. La dernière méthode utilise l’électrosynthèse afin de former des radicaux alkyles à partir d’halogénures d’alkyle en présence d’un catalyseur de nickel. Le couplage à des amides aliphatiques permet la formation de cétones dialkyles variées. Une étude mécanistique combinant des mesures de voltammétrie cyclique, ainsi que des tests stœchiométriques, a permis de proposer (i) une activation des deux substrats par une espèce de NiI (ii) des éléments de réponses expliquant les substrats infructueux.