Variabilités intrinsèques des supernovae de type Ia et leurs conséquences sur les paramètres cosmologiques
Auteur / Autrice : | Nora Nicolas |
Direction : | Mickaël Rigault, Yannick Copin, Mathew Smith |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cosmologie observationnelle |
Date : | Soutenance le 30/09/2022 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Physique et Astrophysique de Lyon (Lyon ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Physique des 2 Infinis de Lyon |
Jury : | Président / Présidente : Nathalie Moncoffre |
Examinateurs / Examinatrices : Mickaël Rigault, Pierre Antilogus, Stéphanie Escoffier, Marc Betoule, Stéphane Perries | |
Rapporteur / Rapporteuse : Pierre Antilogus, Stéphanie Escoffier |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La nature détaillée des SNe Ia reste incertaine, et à mesure que les statistiques des relevés augmentent, la question des incertitudes systématiques astrophysiques se pose, notamment celle de l'évolution des populations de SNe~Ia. Dans cette perspective, nous implémentons des tentatives d'amélioration de notre connaissance de la physique des SNe~Ia par le biais de l'étude de corrélations entre leurs propriétés et leur environnement. Nous avons montré l'existence d'un biais en lien avec la masse globale de la galaxie hôte d'une SN, et mis en évidence l'existence de sous-populations basées sur l'âge qui pourraient être plus pertinentes en tant que traceur de la différence des propriétés observées dans les SNe. Notre thèse s'appuie sur cette hypothèse et le lien établi par des études précédentes entre l'étirement des SNe et leur âge. Dans cette thèse, nous étudions la dépendance au redshift de l'étirement de courbe de lumière issu d'un ajustement par SALT2 de SNe Ia, qui est une propriété purement intrinsèque des SNe, afin de sonder sa dérive potentielle avec le redshift. Nous modélisons différentes dépendances et donnons les résultats de notre analyse : nous y verrons que la dérive astrophysique des propriétés des SNe~Ia est fortement favorisée et que les modèles de distribution sous-jacente d'étirements constants avec le redshift sont exclus comme étant de bonnes représentations des données par rapport à notre modèle de référence. L'impact de cette modélisation sur la détermination des paramètres cosmologiques a été étudiée par le biais de simulations numériques, et indiquent un biais jusqu'à 4% de la valeur de w si ces corrélations ne sont pas prises en compte.