Thèse soutenue

Sémantique lexicale, compositionnalité et coercion. Fondements théoriques des types sémantiques

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Auteur / Autrice : William Babonnaud
Direction : Philippe de Groote
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance le 22/11/2022
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale IAEM Lorraine - Informatique, Automatique, Électronique - Électrotechnique, Mathématiques de Lorraine
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire lorrain de recherche en informatique et ses applications
Jury : Président / Présidente : Laurence Danlos
Examinateurs / Examinatrices : Philippe de Groote, Christian Retoré, Paul-André Melliès, Alda Mari, Mathieu Constant
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Retoré, Paul-André Melliès

Résumé

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Cette thèse s'intéresse à l'utilisation des théories de types et des types eux-mêmes dans les formalismes sémantiques compositionnels en traitement automatique des langues. Les types sémantiques jouent un rôle essentiel dans la détection et la représentation de certains phénomènes sémantiques, incluant les usages créatifs de la langue, la polysémie et la coprédication, et nécessitent pour cela une certaine précision linguistique ainsi que des mécanismes théoriques capable de manipuler des structures complexes et des coercions de types. Afin de répondre à ces exigences, l'objectif de ce travail de thèse est de proposer une base minimaliste à la construction des théories de types sémantiques, qui soit capable dans une certaine mesure d'unifier les différentes approches actuelles à la sémantique lexicale et formelle. Une première partie est dédiée à l'examen des contraintes linguistiques qui pèsent sur la notion même de type sémantique, et aboutit à l'élaboration de principes généraux destinés à encadrer l'élaboration de théories de types sémantiques. Dans une seconde partie, ces principes sont confrontés aux fondements mathématiques de telles théories, conduisant à la construction d'une théorie de types dans un style montagovien, augmenté d'une relation de sous-typage et de coercions, à partir d'un modèle catégorique de topos. Enfin, une dernière partie traite du choix des types sémantiques de base, et tente d'évaluer expérimentalement si l'acquisition de tels types à partir de données empiriques est envisageable.