Election présidentielle gabonaise de 2016 : contribution à une problématique de la construction démocratique en Afrique Francophone
Auteur / Autrice : | Yves-Alain Koumba |
Direction : | Étienne Criqui |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 15/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SJPEG - Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion (Lorraine) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de recherches sur l'évolution de la nation et de l'État (Nancy) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Andolfatto |
Examinateurs / Examinatrices : Étienne Criqui, Guy Rossatanga-Rignault, Raphaël Porteilla, Céline Thiriot, Fabienne Greffet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guy Rossatanga-Rignault, Raphaël Porteilla |
Mots clés
Résumé
Le 27 août 2016 le Gabon a organisé, pour la cinquième fois depuis 1990, année d'adoption du retour du système pluraliste, une élection présidentielle sur fond des vives tensions. Ce scrutin a opposé plusieurs candidats. Mais de tous en lice, seuls ceux dits majeurs, notamment Ali Bongo Ondimba, président sortant et ; candidat du Parti démocratique gabonais (PDG), parti au pouvoir depuis 1968 puis ; Jean Ping, ancien baron du régime passé dans l'opposition, par ailleurs, ancien président de la Commission de l'Union africaine (UA). Au terme d'un vif et très controversé contentieux électoral, c'est finalement Ali Bongo Ondimba qui a rempilé pour un second mandat de sept ans à la tête du pays. À la différence des processus électoraux antérieurs, la décision de la Cour constitutionnelle à défaut de ramener la sérénité dans le pays l'a plutôt plongé dans une crise sans précédent qui, d'une part, a affecté le vivre ensemble et, d'autre part, a trahi l'absence de consolidation démocratique au Gabon.