Développement de la synthèse micro-ondes de nanoparticules d'oxyde de fer superparamagnétiques pour des applications biomédicales
Auteur / Autrice : | Thomas Girardet |
Direction : | Franck Cleymand, Solenne Fleutot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance le 01/12/2022 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale C2MP - Chimie mécanique matériaux physique (Lorraine ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut Jean Lamour (Nancy ; Vandoeuvre-lès-Nancy ; Metz) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Jacques Gaumet |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Cleymand, Solenne Fleutot, Corinne Chanéac, Fabien Grasset, Sylvain Miraux | |
Rapporteur / Rapporteuse : Corinne Chanéac, Fabien Grasset |
Mots clés
Résumé
Les nanomatériaux deviennent de plus en plus courant dans la vie quotidienne et dans des domaines différents comme l’environnement pour la dépollution des eaux et des sols, le stockage de l’énergie pour les batteries ou le stockage de l’information pour la spintronique. Parmi les nanomatériaux, ceux présentant un caractère magnétique sont particulièrement étudiés notamment pour des applications dans le domaine biomédical. Ainsi, les nanoparticules d’oxyde de fer suscitent un grand intérêt scientifique pour le domaine biomédical du fait de leur biocompatibilité, de la simplicité de leur synthèse ainsi que de son faible coût. Leurs propriétés superparamagnétiques (pas d’aimantation à température ambiante) permettent leur utilisation à des fins de diagnostic (agent de contraste en IRM), thérapie (hyperthermie, vectorisation) ou les deux. Au cours de ces travaux de thèse, la première étape a consisté à développer une nouvelle méthode de synthèse de nanoparticules d’oxyde de fer superparamagnétiques fonctionnalisées et stables dans une solution aqueuse : la synthèse micro-onde. Pour permettre un développement optimisé de cette synthèse, un plan d’expériences a été réalisé. Les synthèses ont ensuite été caractérisées par différentes techniques (MET, DLS, DRX, IRTF, spectroscopie Raman, spectroscopie Mössbauer, ATG, caractérisations magnétiques) pour déterminer au mieux leurs propriétés physico-chimiques : les nanoparticules obtenues d’un diamètre compris entre 2,5 et 4 nm sont stables dans des solutions aqueuses. Dans une deuxième étape le comportement biologique de ces nanoparticules (internalisation cellulaire, cytotoxicité, activité mitochondriale) a été étudié. Puis, une étude de la relaxivité des nanoparticules synthétisées a été menée afin de pouvoir comparer leur efficacité à celle des agents de contraste commerciaux comme l’Endorem®.