Thèse soutenue

Procédés de traitements de surfaces du cristal pour contact alimentaire

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Auteur / Autrice : Guillaume Lecanuet--Pennequin
Direction : Emmanuel RoccaChristophe Rapin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 17/03/2022
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale C2MP - Chimie mécanique matériaux physique (Lorraine ; 2018-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean Lamour (Nancy ; Vandoeuvre-lès-Nancy ; Metz)
Jury : Président / Présidente : Jérôme Sterpenich
Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Rocca, Christophe Rapin, Anita Lucas, Guy Libourel, Nadia Pellerin
Rapporteurs / Rapporteuses : Anita Lucas, Guy Libourel

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le cristal, joyau intemporel de l’art de la table, est né des tâtonnements des artisans qui l’ont élaboré depuis de très nombreuses années. Cette apparente perfection est tout de même soumise aux législations. Le plomb constituant essentiel du cristal est visé, ainsi que d’autres éléments, par une méfiance accrue dans leurs usages de contenant alimentaire.Le cristal, composé de 24 à 40% en masse d’oxyde de plomb, est prisé depuis le 18ème siècle pour ces qualités optiques et décoratives. Le plomb est un composé toxique cumulatif pour l’organisme. Cet inconvénient a poussé la France et l’union européenne à mettre en place une législation sur la lixiviation du plomb des objets en cristal. Celle-ci est basée sur la mesure de la concentration en plomb pouvant être lixiviée par l’acide acétique 4% (v/v) à température ambiante.Cette thèse s’inscrit donc dans ce contexte général. Elle se propose ainsi d’identifier et de quantifier la migration du plomb du cristal vers les aliments, et de la limiter grâce à des procédés de traitements de surface. Deux types de traitements de surface sont à l’étude dans ce travail : un traitement par addition, consistant à déposer une couche mince de silice et le second traitementPour répondre à la norme actuelle, il faut qu’un objet en plomb relargue moins de 2 ppm de plomb sur 24h de test. Le but de ce travail est de fournir des objets en cristal satisfaisant cette norme et sa future actualisation. Dans un premier temps, des mesures de lixiviation ont été réalisées sur du cristal afin de servir de référence. Afin de diminuer les taux de relargage deux moyens de protection ont été testés : i) une technique d’addition par le dépôt d’un sol-gel à base de tetraorthosilicate conduisant à la formation d’une couche de silice et ii) une technique dite de soustraction qui consiste à attaquer sélectivement la surface du cristal pour éliminer le maximum de plomb. Les couches superficielles du cristal traité (addition et soustraction) ont été analysées par sonde ionique afin d’estimer les profils de concentration.