Conception virtuelle de la mise en forme progressive d'alliages de cuivre pour des applications électroniques
Auteur / Autrice : | Amine Lagroum |
Direction : | Sandrine Thuillier, Pierre Yves Manach |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences pour l'ingénieur |
Date : | Soutenance le 19/12/2022 |
Etablissement(s) : | Lorient |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences Pour l'Ingénieur (Lorient ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche Dupuy de Lôme |
Jury : | Président / Présidente : Pierre-Olivier Bouchard |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Thibaud, Cyrille Baudouin, Chantal Le Graët | |
Rapporteur / Rapporteuse : Monique Gasperini, Luc Penazzi |
Mots clés
Résumé
Dans le secteur de l’électronique, des éléments métalliques sont généralement fabriqués à partir de tôles en cuivre. Les pièces sont produites à l’aide d’outils progressifs, qui comprennent plusieurs étapes de découpage et de cambrage nécessaires à l’obtention de la pièce finale. Il y a un grand intérêt à prévoir numériquement ces procédés de mise en forme progressive afin de réduire les temps de conception et d’anticiper les problèmes de production. Dans le cadre de ces travaux, une caractérisation mécanique d'un cuivre pur (99,9%) a été menée pour modéliser le comportement mécanique du cuivre pour les simulations du découpage et du cambrage. Des essais instrumentés d’une opération de découpage et de cambrage dans des conditions industrielles ont été effectués. Les essais permettent de mesurer l’évolution de la force au cours du découpage, ce qui permet d’identifier un effort maximal de découpage. Les zones caractéristiques du profil des bords découpés (zones bombées, cisaillées, arrachées) sont mesurées à partir d’images obtenues au microscope électronique à balayage. Un modèle numérique 2D en déformations planes du découpage est proposé, il a tendance à surestimer l’effort de découpage. Le cambrage est étudié à partir de l’effort et des mesures d’angles sur les pièces cambrées qui ont permis de quantifier le retour élastique. L’état des déformations à l’issue du cambrage a pu être mesuré par stéréo-corrélation d’images. Un modèle numérique 3D du cambrage permet une bonne prédiction de l’effort maximal de cambrage et du retour élastique. Finalement, un modèle 3D d’un procédé deCambrage progressive est proposé, il permet la fabrication virtuelle d’un contact électrique.