Etude de deux cibles pharmacologiques dans la prévention des neuropathies périphériques induites par la chimiothérapie : récepteurs AT2 et CCK2
Auteur / Autrice : | Amandine Bernard |
Direction : | Claire-Elise Demiot, Sylvie Bourthoumieu |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 10/11/2022 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ω-LIM-Biologie-Chimie-Santé (Limoges ; 2022-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : NEURopathies et Innovations Thérapeutiques (Limoges) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Magy |
Examinateurs / Examinatrices : Claire-Elise Demiot, Sylvie Bourthoumieu, Flavien Bessaguet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Balayssac, Jérôme Busserolles |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les neuropathies périphériques induites par la chimiothérapie (NPIC) sont un effet indésirable commun des agents de chimiothérapie anticancéreuse. La symptomatologie des NPIC se caractérise surtout par des troubles sensitifs : douleurs, fourmillements, altérations de la sensibilité thermique et mécanique. Ces troubles affectent fortement la qualité de vie des patients, et peuvent conduire à une diminution des doses, voire à un arrêt du traitement anticancéreux neurotoxique. La prise en charge actuelle des NPIC repose principalement sur l’utilisation de molécules recommandées dans le traitement des douleurs neuropathiques, et dont l’efficacité reste très modeste. Récemment, nous avons démontré que la modulation du système rénine-angiotensine avait des propriétés analgésiques et neuroprotectrices dans des modèles murins de NPIC induites par la vincristine (NPIV) et l’oxaliplatine. Au cours de cette thèse, nous avons mis en évidence qu’un traitement préventif par le ramipril prévenait la survenue de la neuropathie induite par le paclitaxel (NPIP) et que cet effet était médié par AT2R. Nos modèles murins de NPIV et de NPIP ont permis de mettre en évidence une surexpression du récepteur à la cholécystokinine de type 2 (CCK2R) au niveau des ganglions spinaux. L’utilisation d’antagonistes de CCK2R (proglumide, Ly225910, nétazépide) a empêché le développement de l’allodynie tactile et diminuer les atteintes nerveuses induites par la VCR et par le PTX. Les études précliniques menées au cours de cette thèse mettent en lumière deux cibles thérapeutiques prometteuses, AT2R et CCK2R, dans la prévention des NPIC.