Musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone au XIXème siècle (1802-1902) : expression d'une identité culturelle créolisée ?
Auteur / Autrice : | Ethel Petit |
Direction : | Cécile Bertin-Elisabeth |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts, Lettres, Langues |
Date : | Soutenance le 09/06/2022 |
Etablissement(s) : | Limoges |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Humanités (Poitiers ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Espaces Humains et Interactions Culturelles |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Berthet |
Examinateurs / Examinatrices : Natascha Ueckmann | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicolas Darbon, Raphaël Confiant |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone du XIXe siècle (1802-1902) est, dans un premier temps, la reproduction des pratiques européennes, telles qu’elles se sont instituées depuis la fin du XVIIIe siècle. Pourtant, au détour de la relation telle que l’aborde Édouard Glissant, la réécriture a largement participé à l’intégration de nouveaux paramètres considérés au début comme des traces, mais dont l’impact modifiera durablement ces pratiques. Aux ballades, romances et autres musiques européennes, viennent s’ajouter de nouvelles pratiques présentées tout d’abord comme créoles (ballade créole, contradanza criolla, quadrille créole…), puis comme propres à un territoire (méringue, habanera, danza…). Les acteurs de ce phénomène, groupes dominants et dominés, concernés par cette relation, se nourrissent les uns des autres à travers des transferts culturels. Ils sont donc des acteurs actifs du processus de créolisation étant en train de se consolider. À l’image du rhizome qui se déplace en formant de nouvelles branches, la musique de salon dans la Caraïbe insulaire hispanophone et franco-créolophone au XIXe siècle est alors une représentation d’une identité culturelle commune créolisée.