Thèse soutenue

Forêt : patrimoine rural, source de vie, le cas de la forêt des basses montagnes rifaines (Maroc)

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Auteur / Autrice : Hamid Arioua
Direction : Aline DurandHassan Daide
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Archéologie
Date : Soutenance le 16/03/2022
Etablissement(s) : Le Mans en cotutelle avec Université Sidi Mohamed ben Abdellah (Fès, Maroc)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche en archéologie, archéosciences, histoire (Rennes) - Centre de Recherche en Archéologie- Archéosciences- Histoire / CReAAH
Jury : Président / Présidente : El Houssaine Afkir
Examinateurs / Examinatrices : Aline Durand, Hassan Daide, El Houssaine Afkir, Jean-Paul Métailié, Yamna Djellouli, Bouchta El Khazzan, Mohamed Chaouki
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Métailié

Résumé

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Les basses montagnes du Rif appartiennent au sud du Rif central, et administrativement à la province de Taounate et à la région de Fès-Meknès. Elles représentent un terrain fertile pour l’étude des diverses formes de dégradation forestières, en raison de sa forte charge humaine, de la prédominance de l'agriculture de subsistance et de l'intérêt croissant des populations rurales pour la culture du cannabis.Dans cette thèse, l’accent a été essentiellement mis sur le diagnostic des différentes caractéristiques naturelles qui ont contribué à la diversité des formations de chênes (chêne liège, chêne vert, chêne zéen, chêne tauzin) et de conifères (pin d’alep, pin maritime), ainsi que sur la description des différentes fonctions socio-économiques de la forêt (bois de chauffage, pâturage, plantes médicinales et aromatiques, coopératives...). L’étude de la dynamique actuelle du patrimoine forestier à travers le cas du Jbel Oudka, sur une période de 35 ans, nous a permis d’analyser et d’interpréter les différents facteurs ayant contribué à la dégradation forestière.À l’issue de ce travail, nous avons pu identifier les principales formes d’interventions pour réduire la dégradation forestière par l’administration de tutelle, et ce, dans le but d’évaluer leur efficacité quant à la préservation et le maintien de la biodiversité forestière.