Les mécanismes d’assemblage des plantes adventices et leur contribution à la transition agroécologique
Auteur / Autrice : | Adrien Berquer |
Direction : | Sabrina Gaba, Olivier Martin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie de l'environnement, des populations, écologie |
Date : | Soutenance le 27/01/2022 |
Etablissement(s) : | La Rochelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Euclide (La Rochelle ; 2018-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études biologiques de Chizé - CEBC |
Jury : | Président / Présidente : Pascale Garcia |
Examinateurs / Examinatrices : Sabrina Gaba, Olivier Martin, Pascale Garcia, Guillaume Fried, Nathalie Machon, Audrey Alignier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guillaume Fried, Nathalie Machon |
Mots clés
Résumé
L’agriculture intensive a de nombreuses externalités négatives. De plus en plus d’études mettent en évidence des moyens de les réduire, en substituant les intrants chimiques par des pratiques agroécologiques, valorisant les solutions fondées sur la nature. La compétition pourrait être un levier agroécologique pour réguler les plantes adventices et ainsi réduire les pertes de rendement. Si les plantes adventices préemptent les ressources aux plantes de cultures, la capacité compétitrice des plantes de culture et l’effet sur la limitation d’accès aux ressources pour les plantes adventices reste peu étudiée. Cette thèse a pour objectif de comprendre et quantifier le rôle de la compétition sur l’assemblage des plantes adventices des parcelles de grandes cultures de la Zone Atelier Plaine & Val de Sèvre, en tenant compte des effets des pratiques agricoles et des caractéristiques paysagères. Je montre que la compétition est un mécanisme majeur de la diversité et de l’abondance des assemblages dans les parcelles, et qu’elle surpasse l’effet des pratiques. Si ces dernières ont souvent des effets négatifs sur la diversité florale, elles n’ont pas toujours d’effet positif sur la production agricole. Ces effets sont très dépendants du contexte, tel que la composition du paysage, le type de culture, et la localisation de l’assemblage dans la parcelle. Enfin, certains éléments du paysage, riches en espèces, peuvent être préservés dans un but de gérer durablement les agroécosystèmes et conserver la biodiversité. En conclusion, la réduction des intrants chimiques semble possible et ces travaux ouvrent de nouvelles perspectives pour la transition agroécologique, et une agriculture plus durable.