Thèse soutenue

Étude du transport éolien de sable cohésif : Application à la dynamique des dunes côtières

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Auteur / Autrice : Jean-Baptiste Besnard
Direction : Pascal DupontAlexandre ValanceAhmed Ould El Moctar
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie Civil
Date : Soutenance le 01/07/2022
Etablissement(s) : Rennes, INSA
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences pour l'ingénieur (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie civil et génie mécanique (LGCGM)
Jury : Président / Présidente : Sylvain Dupont
Examinateurs / Examinatrices : Pascal Dupont, Alexandre Valance, Ahmed Ould El Moctar, Sylvain Dupont, Maxime Nicolas, Sylvain Courrech du Pont, Stéphanie Debœuf, Jérôme Crassous
Rapporteurs / Rapporteuses : Maxime Nicolas, Sylvain Courrech du Pont

Résumé

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Dans le cadre d’une étude du transport éolien sur une dune littoral, je me suis intéressé aux effets de la cohésion sur le transport éolien du sable. Cette étude a été menée sur deux fronts : (i) des expériences contrôlées en laboratoire et (ii) des mesures in situ sur la dune côtière du Truc Vert (Aquitaine). (i) L’étude du transport de sable cohésif en soufflerie a utilisé des mélanges sable-huile permettant de s’affranchir du phénomène d’évaporation. Pour des teneurs en huile faibles (<0,4%), l’effet de la cohésion sur l’augmentation du seuil d’érosion aérodynamique est très important alors qu’il est négligeable sur le seuil d’érosion par impact. L’initiation du transport est ralentie avec la cohésion et présente un caractère intermittent. Le transport évolue ensuite vers une valeur d’équilibre qui est identique au cas sec. La longueur nécessaire pour atteindre cette valeur d’équilibre croît avec la cohésion. (ii) Les campagnes de mesures in-situ ont permis de caractériser l’écoulement et le transport sur un transect de la dune côtière. Les variations du frottement sont dominées par la végétation, la topographie de la dune ne jouant qu’un rôle mineur. Les mesures de transport sur la dune permettent d’extraire une loi pour le flux moyen en fonction de la vitesse. Celle-ci est relativement robuste et dépend peu du niveau de pluviométrie, et encore moins de l’humidité de l’air. En comparant cette loi avec celle obtenue en soufflerie, on trouve des niveaux de flux similaires mais une valeur plus grande du seuil de transport.