Analyse des performances de la liaison descendante des réseaux cellulaires dynamiques
Auteur / Autrice : | Qiong Liu |
Direction : | Philippe Mary, Jean-Yves Baudais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Télécommunications |
Date : | Soutenance le 03/06/2022 |
Etablissement(s) : | Rennes, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut d'Électronique et de Télécommunications (Rennes) |
Jury : | Président / Présidente : Laurent Clavier |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Mary, Jean-Yves Baudais, Laurent Clavier, Marco Di Renzo, Lina Mroueh, Marceau Coupechoux | |
Rapporteur / Rapporteuse : Marco Di Renzo, Lina Mroueh |
Mots clés
Résumé
Cette thèse caractérise de la région de stabilité d'un réseau aléatoire lorsqu'un modèle de trafic est intégré à la description de la géométrie du réseau. Premièrement, nous caractérisons la probabilité de couverture stable du réseau. À partir de la notion de probabilité de couverture dynamique, l'interaction entre les états des files d'attentes dans le réseau est prise en compte à l'aide d'une modélisation par chaîne de Markov discrète des files d'attente. Les cas des files d'attente à taille finie et infinie sont traités. La région de stabilité indique à partir de quelle intensité de trafic au moins une file d'attente dans le réseau diverge. Une description plus fine du phénomène est faite en répondant à la question “quelle est la proportion de files d'attente instables dans le réseau ?''. Dans ce cas, la notion de epsilon-stabilité est exploitée, elle décrit l'ensemble des intensités de trafic pour lesquelles une file d'attente prise au hasard a une probabilité de diverger inférieure à epsilon. Enfin, la dépendance entre la géométrie, la dynamique du réseau et la stratégie d'allocation rend la caractérisation des régions de stabilité avec l'allocation de ressources très difficile. Le caractère dynamique du réseau est décrit par un processus décisionnel markovien utilisant l'apprentissage par renforcement. La région de stabilité est donc étudiée lorsque la station de base typique peut choisir d'émettre ou de rester silencieuse selon l'état du réseau observé.