Thèse soutenue

Structure et réactivité des ferrites de calcium industriels (brownmillerite) et de leurs hydrates, vis-à-vis des solutions aqueuses sulfatées

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Auteur / Autrice : Alexis Meriot
Direction : Frédéric Dunstetter
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique de la matière condensée
Date : Soutenance le 05/12/2022
Etablissement(s) : Institut polytechnique de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'Institut polytechnique de Paris
Partenaire(s) de recherche : établissement opérateur d'inscription : École polytechnique (Palaiseau, Essonne ; 1795-....)
Laboratoire : Laboratoire des solides irradiés (Palaiseau, Essonne)
Jury : Président / Présidente : Jean-Baptiste D'espinose de lacaillerie
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Dunstetter, Gwenn LE SAOûT, Guillaume Renaudin, Laurent Izoret, Céline Cau dit coumes, Murielle Rivenet, Marie-Noëlle De noirfontaine
Rapporteurs / Rapporteuses : Gwenn LE SAOûT, Guillaume Renaudin

Mots clés

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Résumé

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La résistance des ciments aux sulfates est restée un problème important depuis le début de leur histoire. Les sulfates sont à l’origine de gonflements qui provoquent la fissuration du matériau. Leur présence dans les environnements marins ou sols gypseux pose donc des problèmes vis-à-vis de la durabilité du ciment Portland. Le ciment Portland, contient essentiellement deux silicates de calcium, et deux aluminates de calcium, l’aluminate tricalcique et le ferrite. Le rôle de l’aluminate tricalcique dans la baisse de résistance aux sulfates est connu, cependant celui du ferrite qui n’a pas été étudié semble déterminant.C’est pourquoi nous avons travaillé sur la réactivité en milieu sulfatique du ferrite de synthèse et industriel.Néanmoins, la complexité du ciment ne permet pas de travailler directement sur ce dernier. Nous sommes parvenus à mettre au point une méthode de double extraction pour l’étudier.Le ferrite fut étudié par diffraction des rayons X, spectroscopie Mössbauer, spectroscopie de fluorescence X et microsonde de Castaing. La réactivité du ferrite fut aussi étudiée dans différents milieux réactionnels par spectroscopie d’émission atomique et conductimétrie. Les résultats montrent que la réactivité du ferrite dépend très fortement du rapport molaire Al/Fe mais aussi du milieu réactionnel. Différentes valeurs pivots ont pu être trouvées en fonction du milieu. On arrive à mesurer très finement la réactivité, même pour des ferrites très proches chimiquement.Il s’avère à travers ce travail que le ferrite ne peut plus être négligé pour les études de durabilité.