Convection forcée d'un métal liquide sous champ magnétique alternatif : Simulation numérique et Expérimentation
Auteur / Autrice : | Julien Guillou |
Direction : | Philippe Tordjeman, Wladimir Bergez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Dynamique des fluides |
Date : | Soutenance le 23/09/2022 |
Etablissement(s) : | Toulouse, INPT |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mécanique, énergétique, génie civil et procédés (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de mécanique des fluides de Toulouse (1930-....) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Rieutord |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Tordjeman, Wladimir Bergez, Michel Rieutord, Emmanuel Dormy, Jean Boisson, David Goluskin, Francesca Chilla | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Dormy, Jean Boisson |
Mots clés
Résumé
Le travail mené au cours de cette thèse porte sur l’étude thermo-magnéto-hydrodynamique d’un fluide métallique dans une cellule cylindrique de Rayleigh-Bénard et plongé dans un champ magnétique alternatif produit au moyen d’une bobine. La configuration étudiée permet de réaliser un forçage thermique et dynamique sur le fluide de deux manières différentes. La température est soit imposée grâce aux conditions limites thermiques sur les parois ou par effet Joule dans le but de générer un chauffage volumique. Le fluide est soumis à la fois à la force de flottabilité et à la force électromagnétique de Laplace. Nous avons réalisé des simulations numériques DNS et réalisé la conception d’un banc expérimental opérationnel afin d’étudier l’influence de Ha, Sω, Ra et Da sur le profil de température dans le fluide, la forme de l'écoulement dans la cellule et les coefficients d'échanges aux parois. Nos résultats montrent que dans le régime de convection forcée par la force de Laplace et en présence d’un chauffage pariétal dominant, le fluide dans la cellule s’organise sous la forme de deux tores. Les tores sont chacun à deux températures différentes séparées entre eux par une zone de mélange localisée à mi-hauteur de la cellule. Les résultats expérimentaux et numériques sont complémentaires et concorde entre-eux et valident notre approche physique et l’analyse d’échelle.