Thèse soutenue

Mise en service du MFT et préparation d’analyses de données Run 3 dans l’expérience ALICE (LHC, CERN)

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Auteur / Autrice : Rita Sadek Finot
Direction : Ginés Martinez Garcia
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique Subatomique et Instrumentation Nucléaire
Date : Soutenance le 28/10/2022
Etablissement(s) : Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Atlantique Bretagne Pays de la Loire
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Matière, Molécules Matériaux et Géosciences (Le Mans)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de Physique Subatomique et des Technologies Associées (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Luciano Musa
Examinateurs / Examinatrices : Ginés Martinez Garcia, Andrea Dainese, Cynthia Hadjidakis, Pol-Bernard Gossiaux, Theo Klaeboe Arrestad, Guillaume Batigne, Maxime Guilbaud
Rapporteur / Rapporteuse : Andrea Dainese, Cynthia Hadjidakis

Mots clés

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Résumé

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Le détecteur ALICE est conçu pour étudier le Plasma de Quarks et de Gluons(PQG), un état dans lequel la matière hadronique se trouve déconfinée dans un milieu chaud et dense. La mesure de quarkonium, une sonde importante du PQG, est possible avec ALICE dans deux régions de rapidités : la rapidité centrale, par leurs désintégrations di-électroniques, et la rapidité en avant, par leurs désintégrations dimuons avec le spectromètre à muons. Afin d’élargir le programme de physique dans la région de rapidité vers l’avant, le Muon Forward Tracker (MFT) a été installé dans ALICE durant la période d’amélioration du LHC, précédant le Run 3 (période de prise de données actuelle). Le travail de cette thèse se concentre d’abord sur les développements d’un outil de commissioning du MFT ainsi que le système de contrôle officiel du détecteur. Dans un deuxième temps, un algorithme reposant sur des techniques de machine learning a été développé pour l’association des traces entre spectromètre à muons et le MFT. Après l’association de ces traces, et donc la possibilité d’extraction des traces globales de muons, le calcul du point de distance minimale entre ces dernières est requis afin de pouvoir séparer les contributions prompt et non-prompt de particules telles que le J/ψ. Donc, l’outil nécessaire a été également développé. Enfin, des évaluations de simulations Run 3 ont été menées afin de préparer la prise de données.