Thèse soutenue

Transfert de l'imagerie X en contraste de phase du synchrotron à l'hôpital : développement et optimisation de l'imagerie par modulations

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Auteur / Autrice : Laurène Quenot
Direction : Sylvain BohicEmmanuel Brun
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biotechnologie, instrumentation, signal et imagerie pour la biologie, la médecine et l'environnement
Date : Soutenance le 30/09/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Rayonnement synchrotron pour la recherche biomédicale (Grenoble)
Jury : Président / Présidente : Sam Bayat
Examinateurs / Examinatrices : Clarisse Fournier, Philippe Zeitoun, Anne Bonnin
Rapporteur / Rapporteuse : Paola Coan, Simon Zabler

Résumé

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Il a été prouvé que l'imagerie à rayons X par contraste de phase et en champ sombre ont un grand potentiel pour le diagnostic médical de diverses pathologies grâce aux nouveaux contrastes qu'ils fournissent par rapport à la radiographie conventionnelle. Contrairement à l'atténuation qui est directement visible sur une radiographie sous la forme de ''l'ombre'' de l'échantillon, les signaux de phase et de champ sombre nécessitent des dispositifs spéciaux pour être récupérés. Les techniques d'imagerie par contraste de phase ont d'abord été inventées en utilisant des sources de rayons X superpuissantes : les synchrotrons. Cependant, ces sources ne sont pas compatibles avec les routines cliniques. De nouvelles techniques ont donc été inventées : l'interférométrie par réseaux, l'illumination de bord ou l'imagerie basée sur les modulations.Ce travail présente des avancées concernant le transfert d'une technique synchrotron appelée imagerie par tavelures ('speckle-based imaging' en anglais) vers des installations à sources conventionnelles. La méthode est alors renommée imagerie par modulations en raison de la disparition du phénomène de 'speckle' avec la perte de cohérence de ces installations. Cette méthode consiste à placer une membrane structurée de manière aléatoire dans la trajectoire du faisceau afin de créer un motif de référence, puis, d'analyser les modifications du motif lors de l'insertion de l'échantillon dans la trajectoire du faisceau. La difficulté est que les modifications du motif sont moins visibles lorsque l'on travaille avec une source conventionnelle à faible cohérence et un détecteur à faible résolution tel que ceux utilisés dans les appareils cliniques. Le travail présenté dans ce manuscrit comprend la création et la validation d'un outil de simulation pour l'optimisation du set-up ainsi que de nouveaux algorithmes d'extraction de signaux adaptés aux cas moins cohérents. Des résultats sur des expériences de synchrotron ainsi que sur des dispositifs à sources conventionnelles sont présentés. Les outils numériques développés ici devraient permettre, avec un travail d'optimisation complémentaire et de moyens matériels, la création d'un dispositif compatible avec la clinique.