Elaboration de tissus composite vascularisés en bio ingénierie
Auteur / Autrice : | Alexandre Gaston Lellouch |
Direction : | Walid Rachidi, Paul-Henri Roméo, Laurent Lantieri |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biotechnologie, instrumentation, signal et imagerie pour la biologie, la médecine et l'environnement |
Date : | Soutenance le 10/03/2022 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale ingénierie pour la santé, la cognition, l'environnement (Grenoble ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Systèmes moléculaires et nanomatériaux pour l’énergie et la santé (Grenoble, Isère, France ; 2008-....) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Philippe Giot |
Examinateurs / Examinatrices : Walid Rachidi, Jérôme Lamartine | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicolas Fortunel, Muriel Vayssade |
Mots clés
Résumé
La chirurgie reconstructrice est une spécialité chirurgicale prenant en charge les pertes de substances survenant au décours d’un accident (brûlure, traumatisme) ou d’origine malformative. Actuellement le gold standard pour la prise en charge médicale est la chirurgie autologue. Les facteurs limitants sont le nombre limité de site donneurs, la morbidité induite, et les séquelles de ces prises de greffes (ajout de cicatrices inesthétiques). De plus, les pertes de substances complexes affectant des zones anatomiques fonctionnelles comme la face ou les mains ne peuvent pas être restaurer anatomiquement à l’aide de la chirurgie autologue.Au cours de ces dernières années de nombreuses technologies ont émergé pour recréer des nouveaux tissus. Actuellement, les seuls biomatériaux existants sur le marché sont des substituts dermiques permettant d’optimiser les résultats des greffes de peau autologues (augmentation de l’épaisseur cutanée). La prochaine étape est la fabrication de véritable substitut dermo-epidermique in vitro. L’objectif de cette thèse de science est de pouvoir tester différentes stratégies qui ont pour but de remplacer des tissus manquants aux patients (peau, muscle, tendon, os). Cette thèse est aussi une réflexion sur les développements de ces technologies et de leur applicabilité clinique. La partie A consistera a testé des protocoles d’induction de tolérance par chimérisme mixte utilisant la greffe de moelle osseuse chez le gros animal. La partie B traitera des problématiques de l’allotransplantation de tissus composites chez l’Homme. La partie C présentera une étude sur les machines de perfusions dans le but de préserver les tissus ex vivo. La partie D abordera la thématique de l’ingénierie tissulaire testant deux approches : la décellularisation/ recellularisation de modèles chirurgicaux porcins et la création in vitro à l’aide de biomatériaux.En conclusion, la création de nouveaux tissus composites doit faire appel à différents domaines d’expertise qui s’entrecroisent et doivent s’intriquer pour pouvoir trouver une solution pérenne et applicable cliniquement.