Thèse soutenue

Développement d'une encre composite constituée de collagène marin et de nanocristaux de cellulose pour la bioimpression 3D par extrusion

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Auteur / Autrice : Mathieu Loste-Berdot
Direction : Davide Beneventi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique des fluides, énergétique, procédés
Date : Soutenance le 19/07/2022
Etablissement(s) : Université Grenoble Alpes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ingénierie - matériaux mécanique énergétique environnement procédés production (Grenoble ; 2008-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de génie des procédés pour la bioraffinerie, les matériaux bio-sourcés et l’impression fonctionnelle (Grenoble, Isère, France ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Didier Chaussy
Examinateurs / Examinatrices : Gilberto Antônio De Freitas Siqueira, Alessandra Vitale
Rapporteur / Rapporteuse : Yves Grohens, Bernard Cathala

Résumé

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Ce projet a pour but de développer une encre à base de collagène marin et de nanocristaux de cellulose pour la bioimpression 3D par extrusion. Plusieurs stratégies sont envisagées afin de valoriser les déchets de l’industrie de la pêche en employant le collagène de source marine comme principal constituant d’encres pour la bioimpression par extrusion. Par rapport au collagène d’origine mammalienne, le collagène marin présente une température de dénaturation sensiblement inférieure, ce qui entraîne des contraintes de températures pour l’impression du collagène marin qui peuvent compromettre d’éventuelles applications médicales d’ingénierie tissulaire. Une première stratégie présentée ici consiste à réguler la température de l’espace d’impression suivie d’une étape de réticulation permettant de manipuler la structure imprimée à température ambiante. Une seconde stratégie démontrée dans cette étude permet d’imprimer à température ambiante une encre composite constituée de collagène marin et de nanocristaux de cellulose. Les résultats révèlent une amélioration significative de l’imprimabilité des encres avec l’ajout de nanocristaux de cellulose. Un point clé de ce projet est de chercher à quantifier la notion d’imprimabilité. Différentes méthodes sont proposées et critiquées au cours de ces travaux, en partant des techniques de rhéologie classiques aux techniques de caractérisation optique et d’analyse d’image des filaments extrudés et d’arrangements de lignes imprimées, en passant par de la rhéologie appliquée au rétablissement des propriétés rhéologiques.