Les nouvelles idéologies managériales dans la transformation numérique : perspectives critiques sur le quotidien de travail et la révolution de ses cadres d’action
Auteur / Autrice : | Anaïs Djouad |
Direction : | Pierre-Antoine Chardel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 01/02/2022 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Bernard Ouedraogo |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Bernard Ouedraogo, Jean-Luc Moriceau, Jean-Max Noyer, Loréa Baiada-Hireche, Valérie Charolles | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Luc Moriceau, Jean-Max Noyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse examine les formes idéologiques qui accompagnent le développement des Technologies d’Informations et de Communication dans le monde du travail et des organisations. Nous avons examiné en particulier la façon dont ces nouveaux régimes de structuration des Entreprises génèrent des contradictions particulièrement vives à l’ère hypermoderne. Cela semble avoir des effets importants sur la capacité d’agir des cadres et des salariés. Pour vérifier cela, nous avons choisi d’aller au plus près de différents contextes professionnels en menant un travail de terrain qui associe observations participantes et analyses compréhensives. Nous souhaitions, en particulier, comprendre les mécanismes d’une crise de sens de plus en plus manifeste dans des organisations en fragments voire « liquides », qui doivent s’adapter en permanence aux exigences du marché mondialisé. Ces mécanismes semblent générer des effets d’accélération et de violences à la fois explicites et implicites, impactant l’équilibre psychique des groupes et des individus. Ce travail de thèse fait le pari d’affirmer et de démontrer que les processus de numérisation au sein des organisations génèrent des situations contraires aux idéologies qui les sous-tendent.