Évolution des connaissances en calcul mental des élèves du cycle trois et influence d'une pratique régulière du logiciel Mathador sur les apprentissages
Auteur / Autrice : | Isabelle Ludier |
Direction : | Denis Butlen, Pascale Huraux-Masselot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 12/09/2022 |
Etablissement(s) : | CY Cergy Paris Université |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Education, Didactique, Cognition (Cergy-Pontoise, Val d'Oise) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de didactique André Revuz (Paris ; 2009-....) - Laboratoire de Didactique André Revuz / LDAR (URP_4434) |
Jury : | Président / Présidente : Teresa Assude |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Butlen, Pascale Huraux-Masselot, Jana Trgalová, Fabien Emprin, Julie Horoks, Christine Orsola-Mangiante, Frédérick Tempier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jana Trgalová, Fabien Emprin |
Mots clés
Résumé
L'objectif principal de cette thèse est d'évaluer les effets d'un dispositif intégrant la pratique régulière du logiciel Mathador sur les apprentissages des élèves. Afin de répondre à cette question, une méthodologie d'analyse incluant un recueil de data riche et diversifié (data de jeu, tests de connaissances et observations en classe) a été élaborée. Les tests, identiques sur les trois niveaux du cycle 3 nous renseignent sur les connaissances des élèves, sur l'évolution de ces connaissances du CM1 à la 6e et permettent de mesurer l'éventuelle influence du logiciel sur les apprentissages. L 'analyse a priori des tâches liées aux tirages a permis de construire des indicateurs destinés à l'analyse effective des data de jeu et a mis en évidence une non-convergence entre une logique de joueur incitant à obtenir un score meilleur et une logique d'apprenant recherchant l'utilisation de connaissances riches. L'analyse des data indique que les élèves produisent principalement des solutions économiques (du point de vue des connaissances) et utilisent des « stratégies de surface » qui permettent l'obtention d'un score meilleur sans pour autant mobiliser des connaissances plus riches. Les pratiques des enseignants reflètent et parfois accentuent ce constat de non convergence. Les élèves faibles vont principalement enrichir leurs connaissances sur les structures additives et les élèves plus performants sur les structures multiplicatives. En s'appuyant sur ces différents résultats, des pistes pour améliorer le logiciel et l'accompagnement en direction des professeurs sont proposées.