Thèse soutenue

Amélioration de la compréhension de la parole et de l’écoute spatiale pour les malentendants appareillés

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Auteur / Autrice : Adrien Llave
Direction : Renaud Séguier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Signal, Image, Vision
Date : Soutenance le 11/03/2022
Etablissement(s) : CentraleSupélec
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mathématiques et sciences et technologies de l'information et de la communication (Rennes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut d'Électronique et de Télécommunications (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Alexandre Garcia
Examinateurs / Examinatrices : Véronique Zimpfer, Simon Leglaive, Mathieu Paquier, Romain Serizel
Rapporteurs / Rapporteuses : Alexandre Garcia, Véronique Zimpfer

Résumé

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Les prothèses auditives ont pour but de faire recouvrir les principales capacités auditives, au premier rang de laquelle : l’intelligibilité de la parole. Cela est assuré principalement par deux tâches : compenser la perte auditive et réduire le niveau de bruit. La réduction de bruit et la compensation de perte auditive sont effectuées l’une à la suite de l’autre. Or, toutes deux ont des objectifs antagonistes et introduisent des artefacts néfastes à l’appréhension d’une scène sonore complexe dans sa globalité. Dans un premier temps, nous unifions le formalisme sous-jacent aux algorithmes de débruitage et de compensation de perte de sorte à développer une solution explicite au problème dans son ensemble, pour une scène sonore composée d’une source de parole et d’un bruit ambiant. Dans un second temps, nous nous employons à mieux préserver les indices de localisation interauraux pour toutes les directions de l’espace. Pour cela, nous développons trois méthodes basées sur des approximations du terme de coût associé à la préservation de la fonction de transfert interaurale. Enfin, nous élargissons notre modèle de scène sonore à plusieurs sources de parole et du bruit ambiant. Le contexte des prothèses auditives rend ce cas difficile à traiter du fait du nombre réduit de microphones. Nous proposons d’exploiter la propriété de parcimonie de la parole dans le domaine temps-fréquence pour dépasser cet obstacle.