Honorer les dieux au foyer : les cultes domestiques en Gaule romaine
Auteur / Autrice : | Marin Mauger |
Direction : | Valérie Huet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance le 16/12/2022 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, temps, territoires (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de recherche bretonne et celtique (Brest ; 1969-....) |
Jury : | Président / Présidente : Yves Coativy |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Huet, Yves Coativy, Françoise Van Haeperen, William Van Andringa, Emmanuelle Rosso, François Quantin | |
Rapporteur / Rapporteuse : Françoise Van Haeperen, William Van Andringa |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse de doctorat se concentre sur l’étude des cultes domestiques en Gaule romaine à partir des attestations cultuelles découvertes dans un contexte d’habitat avéré. Pour répondre à cet objectif nous avons organisé le propos en deux grands axes de recherche. La première partie se concentre sur l’étude des divinités domestiques en Gaule à l’aide des outils de l’anthropologie socio-culturelle. L’un des enjeux majeurs est de comprendre le décalage entre l’historiographie qui impose un panthéon domestique canonique et la flexibilité du polythéisme romain qui construit, au gré des rites, des réseaux divins plus ou moins fixes. Ainsi, nous avons choisi d’analyser les trois groupes divins attendus en contexte domestique, pour définir leur pertinence en Gaule. À travers une série de réflexions sur les divinités domestiques, l’objectif est de porter un nouveau regard sur la relation entre les hommes et les dieux au sein de la maison. La seconde partie propose d’approfondir ces réflexions en renforçant l’approche spatiale. L’ancrage des dieux au sein de l’espace domestique est conditionné depuis la fin du XVe siècle par la notion de « laraire ». À l’aide des outils de l’anthropologie de l’espace, l’objectif est de repenser l’ordonnance des lieux de culte au sein de la maison, pour s’écarter d’un modèle qui ne présente que peu de sens en contexte provincial. À travers l’étude des structures d’accueil des images divines et celle de l’organisation des espaces cultuels au sein de la maison, nous cherchons, certes, à approcher l’organisation du sacré au sein des maisons de Gaule, mais plus largement à redéfinir la corrélation entre les espaces domestiques et cultuels.