Thèse soutenue

Les initiatives des élèves dans l’enseignement et l’apprentissage des séries statistiques doubles : exemple de la classe de terminale SE en Centrafrique

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Auteur / Autrice : Fabrice Delon Rodoumdje
Direction : Ghislaine GueudetCaroline Poisard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Didactique des mathématiques
Date : Soutenance le 01/12/2022
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Éducation, Cognition, Langages, Interactions, Santé (ECLIS) (Nantes)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur l'éducation, les apprentissages et la didactique (Rennes)
Jury : Président / Présidente : Fabrice Vandebrouck
Examinateurs / Examinatrices : Ghislaine Gueudet, Caroline Poisard, Fabrice Vandebrouck, Jean-Claude Régnier, Rahim Kouki, Patricia Marzin
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Régnier, Rahim Kouki

Mots clés

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Résumé

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Notre étude concerne les prises d’initiatives des élèves en mathématiques, dans le contexte de la République Centrafricaine, en particulier, pour des élèves de terminale Scientifique et Expérimentale (SE). Nous nous centrons sur les séries statistiques doubles et l’ajustement affine. Nous nous référons à la théorie anthropologique du didactique (TAD) de Chevallard (1998), en considérant que le savoir mathématique est façonné par les institutions sous forme de praxéologies mathématiques, tout en empruntant à d’autres approches théoriques (la théorie des situations didactiques(TSD), la notion de registre de représentation de Duval). Nous construisons un modèle praxéologique de référence (MPR) pour les séries statistiques doubles et l’ajustement affine en appui sur une analyse historique, sur une revue de la littérature, sur les programmes de Centrafrique et sur un manuel français. A l’aide de ce MPR, nous étudions tout d’abord l’enseignement ordinaire en Centrafrique, et la place que celui-ci laisse à l’initiative des élèves. Pour ce faire, nous analysons le manuel officiel de Terminale SE, ainsi qu’un cours que nous avons observé et filmé. De plus nous avons proposé un questionnaire à des enseignants et mené des entretiens. Ensuite nous construisons, mettons en œuvre et analysons trois expérimentations. Il s’agit de s’intéresser à l’activité des élèves, lorsqu’on leur propose un énoncé ou un cours sortant de la pratique ordinaire, et destiné à favoriser leurs prises d’initiatives. Nos analyses montrent que certains types de tâches importants du MPR n’apparaissent pas dans l’enseignement ordinaire : notamment le fait de choisir une méthode d’ajustement. Les initiatives des élèves sont réduites, les enseignants visent l’apprentissage de techniques. Il est toutefois possible de mettre en place un enseignement qui amène les élèves à mettre plus de sens dans l’ajustement affine.