Auteur / Autrice : | Anne-Aël Ropars |
Direction : | Sophie Guermès |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures françaises |
Date : | Soutenance le 01/06/2022 |
Etablissement(s) : | Brest |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'étude des correspondances et journaux intimes (Brest, Finistère) |
Jury : | Président / Présidente : Christian Morzewski |
Examinateurs / Examinatrices : Sophie Guermès, Christian Morzewski, Carole Auroy, Krzysztof Jarosz, Jacques Mény | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Morzewski, Carole Auroy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Jean Giono a toujours professé son aversion pour la théorie littéraire, la critique universitaire et la recherche formelle en littérature. Cependant, son oeuvre fait montre d’une réflexion constante et foisonnante sur l’écriture, que ce soit dans les romans Naissance de l’Odyssée (1930) et Noé (1947) ou dans ses essais, chroniques et commentaires réunis notamment dans la Série Giono des Cahiers de la NRF (« De Homère à Machiavel », 1986 et « De Monluc à la série noire », 1998), pour ne parler que des textes les plus explicitement métalittéraires. Par ailleurs, les journaux et carnets de Giono, de même que la correspondance et les entretiens, et jusqu’aux notes écrites dans les marges des livres de sa bibliothèque, dressent le portrait d’un écrivain en perpétuels questionnement et renouvellement, loin de l’image du conteur naïf et instinctif qu’il a pourtant nourrie. De ce corpus témoignant d’une recherche en matière de création littéraire, peut-on tirer une poétique de Giono ? C’est ce que cette thèse se propose d’établir à partir de la réflexion de Giono lui-même sur son oeuvre.