Ciblage du récepteur du gastrin-releasing peptide (GRP-R) pour l’imagerie et la thérapie en oncologie
Auteur / Autrice : | Romain Schollhammer |
Direction : | Clément Morgat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bioimagerie |
Date : | Soutenance le 05/12/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Talence, Gironde ; 1993-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Neurosciences Cognitives et Intégratives d’Aquitaine (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Bordenave |
Examinateurs / Examinatrices : Laurence Bordenave, Philippe Robin, Stéphane Supiot, Benjamin Guillet | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Robin, Stéphane Supiot |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Les récepteurs des neuropeptides, surexprimés à la surface de certaines cellules tumorales, peuvent jouer le rôle de cible moléculaire pour l’imagerie comme la Tomographie par Emission de Positons (TEP) et pour la radiothérapie interne vectorisée (RIV). L’imagerie moléculaire est en plein essor mais ses performances diagnostiques sont parfois insuffisantes dans certaines indications. De nouvelles cibles moléculaires sont alors recherchées et étudiées. Ainsi, ce travail de thèse s’est principalement attaché à étudier l’intérêt du récepteur du Gastrin-Releasing peptide (GRP-R) selon quatre axes. 1) Tout d’abord dans le cancer prostatique, par une étude in-vitro le comparant à la cible de référence qu’est le Prostate Specific Membrane Antigen (PSMA), sur des échantillons tumoraux. 2) Les résultats prometteurs obtenus ont alors été confirmés in-vivo par une étude pilote comparative de l’imagerie TEP au 68Ga-PSMA à celle au 68Ga-RM2, un antagoniste radiomarqué ciblant le GRP-R. 3) Afin d’améliorer encore la caractérisation et la détection des lésions tumorales prostatiques, une nouvelle étude comparative in-vitro évaluant l’intérêt d’autres récepteurs de neuropeptides comme les récepteurs de la neurotensine (NTS1 et NTS2), de la somatostatine (SST2) et des chimiokines (CXCR4) a été réalisée. 4) Enfin, l’intérêt du ciblage du GRP-R dans le cancer du sein a été étudié lors d’une étude in-vitro, le comparant au radiopharmaceutique de référence qu’est le 18F-FDG dans cette pathologie.