Interface praticien - nouvelles technologies en orthopédie dento faciale : apport des sciences cognitives
Auteur / Autrice : | Masrour Makaremi |
Direction : | Bernard N'Kaoua |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences cognitives et Ergonomie - Option Sciences Cognitives |
Date : | Soutenance le 23/06/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Talence, Gironde ; 2011-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Bordeaux population Health |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Boraud |
Examinateurs / Examinatrices : Bernard N'Kaoua, Thomas Boraud, Philippe Allain, Olivier Sorel, Wendy Mackay | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Allain, Olivier Sorel |
Résumé
Cette thèse aborde, sous l’angle des sciences cognitives, la question de l’optimisation de l’interface entre les nouvelles technologies et le praticien en orthopédie dento-faciale. Elle interroge notamment l’impact de la transition numérique et digitale sur la perception des données paracliniques par l’orthodontiste et, par conséquent, sur le processus de prise de décision. Notre travail s’articule autour de deux axes :Le premier étudie l’impact de la transition numérique sur la perception et l’utilisation par l’orthodontiste de modèles virtuels en 3D des arcades dentaires.L’analyse de l’estimation des distances par les orthodontistes sur des modèles numériques en 3D des arcades dentaires a mené à au moins trois constats :- que les distances mesurées sur les modèles virtuels ont été surestimées ;-que la performance de l’estimation des distances est moins bonne sur les modèles virtuels que sur les modèles réels ;-que la charge mentale de l’estimation des distances sur des modèles orthodontiques est significativement plus élevée lorsque l’opération est réalisée sur des modèles virtuels que sur des modèles réels.Le second axe explore la manière dont l’interprétabilité des réseaux de neurones convolutives peut contribuer à une meilleure compréhension des interactions entre les différentes régions anatomiques crânio-faciales en fonction de la sévérité de la rétrognathie mandibulaire. Notre étude confirme que le morphotype pathologique de la rétrognathie mandibulaire est étendu au-delà de la mandibule mais également que, au travers de l’amplitude de la rétrognathie mandibulaire, une cinétique croissante du score de classification et de la surface discriminante apparaît sur la surface du crâne.