Thèse soutenue

Avancement du projet MIGA vers des mesures de strain de gravité par interférométrie atomique

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Auteur / Autrice : Joseph Junca
Direction : Philippe Bouyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Lasers, Matière et Nanosciences
Date : Soutenance le 15/04/2022
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences physiques et de l’ingénieur (Talence, Gironde ; 1995-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Photonique, Numérique et Nanosciences (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Saïda Guellati-Khelifa
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Bouyer, Saïda Guellati-Khelifa, Nelson Christensen, Jason Hogan, Juliette Billy, Naceur Gaaloul
Rapporteurs / Rapporteuses : Nelson Christensen, Jason Hogan

Résumé

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Le projet MIGA se trouve a mi-chemin entre la physique atomique et l'astronomie par ondes gravitationnelles. Basée sur la technologie d'interférométrie atomique, ce projet ambitieux vise à construire un strainmeter de gravité sous-terrain, dans le laboratoire à bas bruit LSBB. Au coeur d'un laboratoire essentiellement dédié à la géophysique, MIGA complémentera le réseau de capteurs déjà en place tout en servant de banc d'essai pour étudier la possibilité de construire un détecteur d'ondes gravitationnelles à basse fréquence basée sur l'interférométrie atomique.Ce manuscrit présente des travaux théoriques et expérimentaux apportant des éléments de compréhension, plus ou moins indépendants, participant à l'avancement du projet.Dans un premier temps, nous estimons, par une étude théorique, l'amplitude du strain de gravité que l'on peut attendre sur le site de construction de l'instrument et étudions leur détectabilité par l'instrument MIGA.Dans un deuxième temps nous présentons l'architecture et le principe de fonctionnement du principal organe de MIGA qui est constituté d'une source d'atomes froids de Rubidium 87 et d'un système laser associé, puis nous présentons sa caractérisation expérimentale.Profitant des performances de la source d'atomes froids, la dernière partie du manuscrit démontre l'obtention d'interférences atomiques sensibles aux effets inertiels, utilisant des transitions de Bragg d'ordre élevé, réalisées grâce au champ lumineux résonant dans un résonateur optique.