Mesdames : les filles de Louis XV au XVIIIe siècle (1727-1800)
Auteur / Autrice : | Aude Rousselet |
Direction : | François Cadilhon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire moderne et contemporaine |
Date : | Soutenance le 18/03/2022 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études des mondes moderne et contemporain (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Géraud Poumarède |
Examinateurs / Examinatrices : François Cadilhon, Lucien Bély, Isabelle Brian, Emmanuel d'Orléans Vendôme, Edmond Dziembowski | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Lucien Bély, Isabelle Brian |
Résumé
Mesdames de France connurent un destin bien particulier. Dès leur naissance, elles furent incluses dans le cérémonial de cour, mais par souci d’économie, les quatre princesses cadettes furent éduquées à l'abbaye de Fontevrault. Leur rôle principal était d’épouser un prince étranger afin d’assurer la paix et de renforcer la cohésion du vaste groupe familial qui régnait en Europe. Seule, Élisabeth de France fut finalement mariée à Philippe d’Espagne en 1739. Attachées à Versailles, à leurs habitudes et à leur rang, les filles de Louis XV se résignèrent à rester célibataires. Elles furent les témoins de l’âge d’or de Versailles et cependant, comme un zénith passé, elles formèrent une cour au milieu de la cour. Pour Madame Louise, cela se traduisit par un abandon du monde en 1770, pour une marche délibérée vers Dieu alors que ses sœurs, de plus en plus écartées du pouvoir comme une illustration d’une « Vieille Cour » raillée, se retirèrent dans leurs résidences personnelles. Après les journées d'octobre 1789, elles durent fuir vers l'Italie, pour y finir leurs jours dans l’indifférence la plus totale.