Évolution des gènes dupliqués chez le pommier : Identification et caractérisation de la dominance du sous-génome dans le génome de la pomme
Auteur / Autrice : | Tanguy Lallemand |
Direction : | Claudine Landés, Jean-Marc Celton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique, génomique et bio-informatique |
Date : | Soutenance le 15/11/2022 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Écologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation (Rennes ; 2022-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut de Recherche en Horticulture et Semences (2012-....) - Institut de Recherche en Horticulture et Semences / IRHS |
Jury : | Président / Présidente : Didier Peltier |
Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Rousseau, Amandine Cornille, France Denoeud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Boulos Chalhoub, Ingrid Lafontaine |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Un événement de duplication du génome entier (WGD) s’est produit chez l’ancêtre du pommier (Malus domestica). Les événements de WGD ont un impact profond sur les génomes et sont connus pour être des moteurs majeurs de l’évolution. Cette WGD est relativement récente (27 Millions d’années) et fait du pommier un organisme de choix pour étudier le devenir des gènes dupliqués par autopolyploïdisation. Dans cette étude, nous avons examiné l’évolution des fragments chromosomiques dupliqués, sous le prisme d’analyses génomiques, transcriptomiques et épigénétiques. Nous avons identifié 16 779 paires de gènes dupliqués dans le génome du pommier, confirmant le caractère récent de la WGD. Les gènes au sein des paires ohnologues ne semblent pas soumis à des pressions de sélection différentes. Nous avons montré plusieurs déséquilibres dans la proportion de QTLs cartographiés entre fragments chromosomiques dupliqués, et caractérisé divers biais dans le fractionnement du génome, le niveau d’expression des gènes, la couverture en éléments transposables et la méthylation de l’ADN. Nos résultats suggèrent une dominance sous-chromosomique dans cet autopolyploïde, un phénomène proche de la sous dominance génomique décrite jusqu’à présent uniquement chez les allopolyploïdes.