Taxonomie des dermatophytes du complexe Trichophyton rubrum
Auteur / Autrice : | Jihane Kabtani |
Direction : | Stéphane Ranque |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Maladies infectieuses |
Date : | Soutenance le 25/11/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la vie et de la santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Vitrome (Marseille) - Méditerranée Infection |
Jury : | Président / Présidente : Boualem Sendid |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Elisabeth Bougnoux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Philippe Bouchara, Ann Packeu |
Mots clés
Résumé
L’avènement du séquençage à haut débit laisse présager une meilleure compréhension de la phylogénie des dermatophytes. Nous avons mené une revue de la littérature dans laquelle nous avons décrit et comparé les données issues de toutes les études publiées sur les génomes de dermatophytes. En premier lieu, nous avons réalisé une approche polyphasique. Les données génétiques de dix souches types du complexe Trichophyton rubrum ont été étudiées et comparées aux données phénotypiques. Nos résultats ont montré que certaines espèces génétiquement proches présentaient des caractères phénotypiques distincts. Dans une seconde partie, nous nous sommes intéressés à reconstituer l’évolution écologique d’une trentaine de souches de référence du complexe T. rubrum en analysant les génomes entiers. Le séquençage est encore en cours. La troisième partie de notre travail, visait à améliorer le diagnostic en routine des dermatophytoses. Nous avons essayé de développer un milieu de culture sélectif pour la croissance des dermatophytes. Trois colorants vitaux ont démontré une efficacité (Nigrosine, Orange II et Bromocresol pourpre), la validation de leur utilisation est en cours. Les performances de deux PCR en temps-réel pour le diagnostic des dermatophyties au Sénégal ont été comparées. La qPCR « maison » a été sélectionnée pour avoir présenté un indice de sensibilité plus élevé.Finalement, une procédure pour l’identification de nouvelles espèces combinant les caractères phénotypiques et génotypiques a été mise au point et appliquée à la description de quatre nouvelles espèces: Syncephalastrum massiliense, Syncephalastrum timoneanum, Coniochaeta massiliensis et Candida massiliensis.