Le rôle de la réponse aux protéines non pliées dans les cellules dendritiques et les cellules du myélome mutiple
Auteur / Autrice : | Julien Gigan |
Direction : | Philippe Pierre, Rafael J. Argüello |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance le 12/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'Immunologie Marseille-Luminy (1976-....) |
Jury : | Président / Présidente : Franck Galland |
Examinateurs / Examinatrices : Fabio Martinon | |
Rapporteur / Rapporteuse : Stéphane Rocchi, Bénédicte Manoury |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La réponse aux protéines non pliées (UPR) est essentielle pour la réponse immunitaire, mais aussi comme cible potentielle contre le cancer. L'UPR conduit à l'activation de trois capteurs du RE : PERK, IRE-1 et ATF6. L'activation de chaque capteur induit des réponses cellulaires distinctes. Dans cette thèse, nous nous sommes d'abord intéressés au rôle de PERK dans les cellules dendritiques (DC). Les DC sont caractérisées par une haute phosphorylation d'eIF2 dépendante de PERK. Malgré cette phosphorylation, les DC présentent une synthèse protéique active. De plus, l'inactivation de PERK augmente la synthèse protéique et régule l'expression de l'IFN-β en réponse au LPS. Néanmoins, l'interrelation entre l'activation de PERK, IRE-1 et ATF6 reste mal définie en raison de limitations techniques. Par conséquent, nous avons proposé une approche multiparamétrique pour déterminer le niveau d'activation de PERK, IRE-1 et ATF6 et l'avons utilisée pour étudier leur rôle dans la toxicité du bortézomib (BTZ). Cette approche combine la mesure du niveau de traduction et de la translocation des facteurs de transcription sur des suspensions de noyaux en cytométrie de flux. Cette méthode, nommée SNUPR, met en évidence l'hétérogénéité de l'UPR en réponse au BTZ. Le BTZ induit l'activation des capteurs de stress du RE, mais ceux-ci ne contribuent pas à la cytotoxicité du traitement. De plus, nous avons constaté que les cellules résistantes au BTZ ont besoin d'IRE-1, mais pas de PERK ou d'ATF6, pour survivre au traitement. Ainsi, nos résultats montrent que la modulation de la voie UPR est une cible potentielle pour contourner la résistance au BTZ dans le myélome multiple.