Recherche de désintégrations tau -> l+phi violant la saveur leptonique et mesure du taux de fausses traces dans les événements e+ e- -> tau+ tau- avec l’expérience Belle II
Auteur / Autrice : | Léonard Polat |
Direction : | Justine Serrano |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique des Particules et Astroparticules |
Date : | Soutenance le 14/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Physique et Sciences de la Matière (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre de physique des particules de Marseille (CPPM) |
Jury : | Président / Présidente : Marlon Barbero |
Examinateurs / Examinatrices : Guillaume Pignol | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Eli Ben-Haim, Emi Kou |
Mots clés
Résumé
Nous présentons la recherche des désintégrations violant la saveur leptonique τ → lφ, où l est un électron ou un muon, dans l’expérience Belle II. Les données utilisées correspondent à une luminosité intégrée de ∫Ldt = 189.88 fb^(−1), collectées entre 2019 et 2021 à l’énergie de résonance √s = 10.58 GeV du méson Υ(4S). Nous recherchons un signal venant d’événements e+ e− → τ+ τ−, via la reconstruction d’un tau en un lepton chargé et un méson φ se désintégrant en K+ K−, sans contrainte sur le second tau afin d’améliorer l’efficacité de sélection du signal. À partir de simulations Monte-Carlo, nous établissons des sélections par coupures et arbres de décision optimisés contre le bruit de fond, avec en entrée des variables cinématiques, topologiques ou relatives à l’événement. Ces sélections sont affinées pour minimiser les limites attendues sur les rapports d’embranchement.Une partie des données étant encore dissimulée, nous faisons une estimation des limites supérieures attendues sur les rapports d’embranchement de τ → eφ et τ → μφ de l’ordre de 10^(-7). À luminosités égales, notre limite sur le canal muonique est comparable à celle attendue dans la précédente analyse de l’expérience Belle et légèrement meilleure que celle de l’expérience BaBar (-17 %).De plus, nous effectuons une mesure du taux de fausses traces dans les événements e+ e− → τ+ τ−. Pour cela, nous développons une méthode originale appliquée à des désintégrations des taus en quatre traces, avec la présence éventuelle d’une cinquième fausse trace. Ce taux est mesuré dans les données et la simulation, dans les deux cas autour de 1 %.