Le cinéma de Philippe Grandrieux : un dispositif de transe ?
Auteur / Autrice : | Sandra Milena Escobar Herrera |
Direction : | Thierry Millet, Marianne Massin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts |
Date : | Soutenance le 10/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études en sciences des arts (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) - Métaphysique, histoires, transformations, actualité (Paris ; 2002-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Brenez |
Rapporteur / Rapporteuse : Martine Beugnet, José Moure |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Partant de l’analyse des procédés par le biais desquels le cinéma de Philippe Grandrieux produit des stimulations physiques et émotionnelles intenses, entraîne une impression d’envahissement, de fusion, ou encore de perte de soi et présente les traits d’une initiation, nous examinons dans quelle mesure il peut être considéré comme un dispositif de transe. Notre travail cherche moins à proposer une définition « a priori » de la transe qu’à circonscrire sa place dans l’œuvre du cinéaste et à interroger les liens qu’elle entretient avec les autres expériences de transport et de trouble représentées et vécues durant les processus de création et de réception. Ainsi, nous dégageons la spécificité de la transe par rapport aux autres expériences de transport et montrons, parmi les troubles qui lui sont corrélés, lesquels participent à son avènement et lesquels, au contraire, en constituent des expériences dévoyées.