Etude de la topoisomérase VI et de ses partenaires dans la fonction isolatrice barrière et la réponse au stress photo-oxydant chez Arabidopsis thaliana
Auteur / Autrice : | Florent Velay |
Direction : | Christophe Laloi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génétique |
Date : | Soutenance le 06/12/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de génétique et de Biophysique des plantes. Faculté des sciences (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Stefano Caffarri |
Examinateurs / Examinatrices : Clara Richet-Bourbousse, Ben Field | |
Rapporteur / Rapporteuse : Robert Blanvillain, Cécile Raynaud |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La Topoisomérase VI (TopoVI) est composée des sous unités TopoVI A et TopoVI B, présentes chez les archées, les protistes et les viridiplantae. Chez les plantes, TopoVI possède deux sous unités additionelles nommées BIN4 et RHL1, et est impliquée dans diverses fonctions telles que l’endoréplication, la skotomorphogenèse et la signalisation hormonale. Lors d’un crible génétique, un mutant ponctuel de TopoVI A (caa39) a été caractérisé comme activant de manière constutive une réponse au stress photo-oxydant. Les études approfondies de ce mutant suggèrent que TopoVI contrôle l’expression des gènes de réponse à l’oxygène singulet.Les travaux de cette thèse ont participé à démontrer que TopoVI assure également une fonction isolatrice barrière en protègeant les ilots d’euchromatine (IEs) localisés dans les régions péricentromériques contre l’invasion de la marque hétérochromatinienne H3K9me2. Dans le mutant caa39, l’invasion de marques répressives dans les IEs est corrélée avec la baisse d’expression des gènes résidant dans ces mêmes ilots.Ces travaux montrent également que TopoVI intéragit avec la sous unité de cohésine SMC3. L’obtention de lignées supprimant l’expression de SMC3 a permis d’étudier l’impact d’un disfonctionnement du complèxe cohésine dans la plante. Comme chez le mutant caa39, la baisse du niveau de SMC3 conduit à l’activation de l’expression des gènes de réponse au stress oxydant ainsi qu’a une résistance au traitement par forte lumière. Cependant, la perte de SMC3 ne provoque pas de changement uniforme dans l’expression des gènes d’IEs, suggérant que le complèxe cohésine n’est pas impliqué dans la fonction barrière assurée par TopoVI.