Articulation des théories de la dissonance cognitive et de l'identité sociale : étude de la dissonance vicariante et dissonance imaginée dans un contexte français
Auteur / Autrice : | Sara Jaubert |
Direction : | Fabien Girandola, Lionel Souchet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 22/11/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Cognition, Langage et Éducation (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de Psychologie Sociale (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône ; 1962-...) |
Jury : | Président / Présidente : Valérie Fointiat |
Examinateurs / Examinatrices : David Cyril Fabien Vaidis | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Daniel Priolo, Constantina-Elena Badea |
Mots clés
Résumé
Ce projet de thèse propose une articulation entre deux champs théoriques importants en psychologie sociale que sont la théorie de l’identité sociale (Tajfel, 1981; Tajfel & Turner, 1986) et la théorie de la dissonance cognitive (Festinger, 1957). Cette articulation étudie la possibilité, pour une personne, de ressentir de la dissonance de manière vicariante lorsque celle-ci observe un membre de son groupe agir de manière inconsistante par rapport à ses propres attitudes (Cooper & Hogg, 2007). Ce travail de thèse a pour objectif général d’étudier le processus de Dissonance Cognitive Vicariante (DCV) au travers de la réalisation de différentes études et d’une méta-analyse sur le sujet. Nos études 1 et 2 ont pour objectif de tester les hypothèses relatives à la DCV dans le contexte Français, au travers de réplications pré-enregistrées de deux études ayant utilisé le paradigme de la soumission induite (Norton et al., 2003) et le paradigme de l’hypocrisie induite (Focella et al., 2016). Par la suite, la réalisation d’une méta-analyse sur le rôle de la DCV sur différentes variables dépendantes, nous a permis de répondre aux questions suivantes : Quelle est la magnitude de l'effet de la DCV sur les affects, les jugements d'hypocrisie, ou encore sur les attitudes ? Quelle est la taille estimée de l'effet ? Quels sont les facteurs importants qui modèrent l'effet de la DCV sur les affects, le jugement d'hypocrisie, et les attitudes ? Enfin, en guise d’ouverture, nos études 3 et 4 proposent l’étude d’une nouvelle forme de dissonance, apparue plus récemment dans la littérature : la dissonance cognitive imaginée (Cooper et al., 2018), personnelle et vicariante.