La réponse restaurative à la criminalité : regards internationaux et comparatifs entre la France et le Brésil
Auteur / Autrice : | Aikaterina Soulou |
Direction : | Gilles Mathieu, Daniel Achutti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé et sciences criminelles |
Date : | Soutenance le 23/09/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de droit privé & de sciences criminelles (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Cimamonti |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Cimamonti, Claudia Mazzucato, Marie-Christine Sordino, Estelle Zinsstag, Denis Salas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Claudia Mazzucato, Marie-Christine Sordino |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Depuis l’émergence du mouvement de la justice restaurative, l’intérêt des décideurs politiques sur ses propositions ne cesse pas à s’augmenter au niveau international ; aujourd’hui, des nombreux textes normatifs semblent non seulement reconnaître la réponse restaurative comme une manière légitime et prometteuse de réagir à la criminalité, mais promeuvent aussi le développement large de ce type de réponse dans les politiques criminelles nationales. Toutefois, le concept de la réponse restaurative à la criminalité reste très peu exploré, voire même inconnu par les juristes, notamment par ceux issus de la tradition romano-germanique, comme c’est le cas en France et au Brésil. Ces deux pays présentent des développements normatifs et pratiques très différents sur le sujet, malgré leur culture juridique similaire. Leur point commun est pourtant que les réponses restauratives à la criminalité restent très marginales. La présente étude vise à explorer l’intérêt pénologique et les enjeux juridiques liés à l’introduction du concept de la réponse restaurative dans une politique criminelle. Fondée sur une approche critique et interdisciplinaire, cette étude propose une réflexion juridico-philosophique innovante sur ce concept, et plus précisément sur son potentiel à influencer l’érudition de nos systèmes pénaux et à moderniser la justice criminelle. Des nouveaux outils conceptuels émergent alors pour comprendre la marginalité des réponses restauratives à la criminalité du droit commun, notamment en prenant les exemples concrets de la France et du Brésil