Etude du rôle du récepteur aux hydrocarbures aromatiques au niveau de la physiologie cutanée
Auteur / Autrice : | Raphaël Coatmeur |
Direction : | Philippe Piccerelle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie santé. Immunologie |
Date : | Soutenance le 27/06/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut méditerranéen de la biodiversité et d’écologie marine et continentale (Marseille ; 2012-....) |
Jury : | Président / Présidente : Christophe Dubois |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Hubaud, Pierre-Henri Villard, Laëtitia Rapetti Vachieri | |
Rapporteur / Rapporteuse : Patricia Rousselle, Etienne Blanc |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En 2022, la pollution environnementale constitue un problème majeur de santé publique ; l’Organisation Mondiale de la Santé estiment à plus de 4 millions chaque année le nombre de décès prématurés provoqué par la pollution environnementale. Cette pollution impacte fortement les organes barrières, tels que les poumons ou la peau, qui constituent donc un passage privilégié pour les particules polluantes. La peau possède plusieurs mécanismes destinés à agir contre les molécules exogènes, parmi lesquels le récepteur aux hydrocarbures aromatiques (AhR). Il s’agit d’un facteur de transcription activé par la liaison de molécules de faible poids moléculaire, tels que les dioxines ou les hydrocarbures aromatiques polycycliques. AhR a été identifié comme le régulateur clé de certaines enzymes du métabolisme des xénobiotiques et les processus inflammatoires, pouvant conduire au développement de pathologies inflammatoires chroniques. L’objectif de ce travail de recherche consiste ainsi à réprimer la voie AhR, en inhibant son activité, afin de moduler le processus inflammatoire qui en découle. Dans cette optique, un antagoniste non-compétitif, baptisé MM107, a été synthétisé par la technique PROTAC afin de cibler de manière spécifique AhR et d’induire sa dégradation. Nous avons montré que la modulation de l’activité d’AhR provoque l’inhibition de gènes cibles impliqués dans son auto-régulation, le métabolisme des xénobiotiques ou l’initiation de l’inflammation. Les résultats obtenus in vitro constituent ainsi une preuve de concept ; cependant, des études complémentaires, notamment in vivo, sont nécessaires afin d'envisager une application thérapeutique ou cosmétique du MM107.