Approche anthropologique de données patronymiques : apports à la connaissance biologique et historique de la population de la région sud-PACA
Auteur / Autrice : | Célia Kamel |
Direction : | Michel Signoli, Caroline Costedoat |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie biologique |
Date : | Soutenance le 09/06/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Anthropologie bio-culturelle, droit, éthique et santé (Marseille) - Etablissement français du sang |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Chiaroni |
Examinateurs / Examinatrices : Sandra Perez, Jean-Noël Ferrié, Gilles Boëtsch | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dejan Dimitrijević, Priscilla Duboz |
Mots clés
Résumé
La distribution des patronymes n’est pas aléatoire à travers le temps et l’espace et reflète des coutumes socio-culturelles, permettant ainsi l’adoption d’un regard rétrospectif dans une perspective historique. Par ailleurs, l’analogie qu’il existe entre patronyme et pool génique, du fait de leur transmission patrilinéaire depuis le Moyen-Âge en Europe, nous permet d’appréhender les populations d’un point de vue biologique. Ainsi, le patronyme est l’élément principal de cette thèse dont l’objectif est d’appréhender la profondeur historique de la diversité génétique de la population de la région Sud-PACA. L’étude pluridisciplinaire entreprise au sein de ce travail doctoral, à partir de 1 016 879 actes issus d’archives historiques et de 35 005 patronymes, aura permis une meilleure compréhension de la population de la région Sud-PACA tout en ouvrant des perspectives plurielles. L’estimation de divers paramètres isonymiques a permis la description de ce corpus encore jamais exploité auparavant, permettant d’affiner les connaissances historiques à propos de la population de la région Sud-PACA. Par ailleurs, les données patronymiques nous auront permis d’explorer deux approches appliquées de santé publique, l’une actuelle, afin d’affiner la connaissance qualitative des groupes sanguins présent dans la région, et l’autre sur un contexte passé en questionnant l’hypothèse de la sélectivité de la peste lors de l’épidémie de 1720-1721 en Basse Provence.