Thèse soutenue

Développement et caractérisation de nanobodies dirigés contre la glycoprotéine du virus Ébola
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Auteur / Autrice : Allélé Boubou Coulibaly
Direction : Alain RousselIsabelle Imbert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biochimie structurale
Date : Soutenance le 15/06/2022
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire d’Ingénierie des Systèmes Macromoléculaires (LISM) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : James N. Sturgis
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Vaney
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Schuster, Patrice Gouet

Résumé

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Le virus Ébola est l’un des agents pathogènes le plus virulent au monde. Il provoque une fièvre hémorragique et présente un taux de létalité compris entre 25%-90%. Depuis sa découverte en 1976, il est responsable de plusieurs épidémies en Afrique. Le virus Ébola est un virus enveloppé et présente à sa surface une seule glycoprotéine, appelée GP. Elle est essentielle pour l’entrée du virus dans la cellule hôte.Mon projet de thèse s’est positionné dans la recherche et la caractérisation du domaine variable (nanobody) d’anticorps non conventionnels, ne possédant que la chaîne lourde et retrouvés que chez certaines espèces comme les camélidés. J’ai ainsi généré des nanobodies dirigés contre la glycoprotéine du virus Ébola, dans le but de pouvoir les utiliser comme anticorps neutralisants de l’infection virale et/ou dans le diagnostic rapide de la maladie. Les travaux de cette thèse ont permis de générer et de caractériser 12 nanobodies contre l’ ectodomaine de la GP dépourvu de son domaine mucine (GPDmucDTM). Parmi ces 12, il a été montré que 6 sont capables de reconnaitre l’ectodomaine de la GP avec son domaine mucine (GPDTM) et 6 autres reconnaissent une autre forme de la GP appelée forme soluble de la GP (sGP), naturellement et majoritairement sécrétée par le virus. La constante d’affinité des 2 meilleurs « binder » de la GPDmucDTM est de l’ordre du nanomolaire. La structure par cristallographie aux rayons X a été déterminée pour l’un des 2 nanobodies, à 1.6 Å de résolution. Enfin, d’autres nanobodies ont été générés mais cette fois-ci contre la forme trimérique de la GP (forme native). Pour ce faire, la GPDmuc trimérique a été produite dans des vésicules extracellulaires.