Etude de la signalisation immunitaire et inflammatoire dans un modèle murin de cardiopathie septique et dans un modèle cellulaire de cardiotoxicité à l'immunothérapie anticancéreuse
Auteur / Autrice : | Thi Thom Tran |
Direction : | Nathalie Lalevée, Franck Thuny |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génomique et Bioinformatique |
Date : | Soutenance le 07/04/2022 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : TAGC. Technological advances for genomics and clinics (marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Nguyen |
Examinateurs / Examinatrices : Cécile Duplàa | |
Rapporteur / Rapporteuse : Joachim Alexandre, Jean-Luc Fellahi |
Mots clés
Résumé
L'impact du système immunitaire (SI) et de l'inflammation dans l'apparition ou l'aggravation des dysfonctions associées à l'insuffisance cardiaque reste mal compris.L'objectif durant ma thèse était d'étudier les régulations des voies de signalisation liées au SI et à l'inflammation et d'évaluer leur impact dans deux cardiomyopathies.Dans un modèle de rat septique, j'ai montré que le landiolol, β1-bloquant sélectif, améliore la dysfonction myocardique chez les mâles septiques alors qu'il induit des effets délétères chez les femelles. La régulation des voies de signalisation β1-adrénergique, celles liées à la réponse inflammatoire (en particulier la voie JAK/STAT), et à l’apoptose, étaient différentes selon le sexe. Dans le cadre des cardiotoxicités induites par l'immunothérapie anti-cancéreuse, j'ai développé un modèle de cellules pluripotentes induites, dérivées des cellules des patients suivis au centre de Cardio-Oncologie, différenciées en cardiomyocytes et en cellules endothéliales. La réponse à l'IFN-γ, passant par la voie JAK/STAT et l'inflammasome de type NLRP3, était plus prononcée dans les cellules endothéliales que dans les cardiomyocytes. De plus, des résultats préliminaires semblaient montrer une réponse plus marquée dans les cellules des patients cardiotoxiques que dans celles des patients non cardiotoxiques. En conclusion, ces travaux ont contribué à une meilleure connaissance du rôle du SI et de l'inflammation dans ces deux pathologies. Poursuivre l'identification des voies de signalisation et mieux comprendre leur rôle ouvrira certainement de nouvelles perspectives dans le traitement des cardiomyopathies.