Thèse soutenue

Synthèse de nouvelles thiénopyrimidinones et analogues à visée antiplasmodiale

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Auteur / Autrice : Romain Mustière
Direction : Patrice VanelleNicolas Primas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Chimiques
Date : Soutenance le 24/02/2022
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole èdoctorale Sciences Chimiques (Marseille ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Chimie Radicalaire (ICR) (Marseille)
Jury : Président / Présidente : Dominique Mazier
Examinateurs / Examinatrices : Sandrine Alibert
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Le Borgne, Alexandra Dassonville

Résumé

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Le paludisme est une parasitose causée par des protozoaires du genre Plasmodium et transmise par la piqûre infectieuse de moustiques femelles du genre Anopheles. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, le paludisme a atteint 241 millions de personnes et tué 627 000 d’entre-elles en 2020. Les traitements se basent sur les thérapies combinées à base d’artémisinine mais dont l’efficacité décline depuis l’émergence de souches de Plasmodium résistantes en Asie du Sud-Est. De nouveaux antipaludiques capables d’agir sur les différents stades du parasite avec des mécanismes d’action innovants sont donc nécessaires rapidement. Le composé M1, en série thiénopyrimidinone, agissant sur tous les stades parasitaires de P. falciparum avec un mécanisme d’action inconnu a été découvert en 2015 au laboratoire. Mais, son activité in vivo, chez la souris, est limitée par une forte sensibilité au métabolisme hépatique et une faible solubilité aqueuse. Pour améliorer ces paramètres et compléter les données de relations structure-activité, des travaux de chimie médicinale ont été engagés sur le composé M1. Les travaux de cette thèse sont concentrés sur deux axes : la modulation de la position 6 du cycle thiénopyrimidinone à l’aide de couplages pallado-catalysés et la synthèse d’analogues par stratégie de variation de cycle. Les composés obtenus ont été évalués in vitro pour mesurer leur activité antiplasmodiale au stade sanguin et leur cytotoxicité. L'activité sur le stade hépatique pour les meilleurs composés a été mesurée ainsi que leur stabilité métabolique afin d’identifier une molécule éligible pour une évaluation in vivo sur modèle animal infecté.