Thèse soutenue

Nouveaux matériaux fluorescents nanohybrides organiques-inorganiques pour applications optoélectroniques

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Auteur / Autrice : Jonathan Phelipot
Direction : Jörg AckermannOlivier Margeat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences Chimiques
Date : Soutenance le 31/03/2022
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole èdoctorale Sciences Chimiques (Marseille ; 1996-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre Interdisciplinaire de Nanoscience de Marseille (CINAM)
Jury : Président / Présidente : Didier Gigmes
Examinateurs / Examinatrices : Muriel Hissler
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabien Delpech, Johann Bouclé

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les matériaux émissifs jouent un rôle clé dans diverses applications telles que les LED et, pour les émetteurs organiques, le contrôle de leur morphologie dans la couche émissive par des dépôts en voie liquide reste un défi. Le développement d’émetteurs greffables, combinés à des nanoparticules inorganiques, a ouvert des possibilités pour contrôler la dispersion de ces émetteurs. Afin d'éviter l'effet d'extinction causé par l'agrégation lorsque de fortes concentrations d’émetteurs organiques sont présentes à la surface des nanoparticules, l'effet inverse: l'émission induite par l'agrégation, est prometteuse pour générer une forte émission de lumière. Dans ce cas, la forte concentration permet de geler le mouvement des molécules et de réduire les voies de désactivation non-radiatives. Même si ces nouveaux matériaux nanohybrides présentent une forte émission, l’élaboration de couches minces par voie liquide et le contrôle de la morphologie restent un défi car ces nanohybrides ont tendance à s'agréger en solution. Pour progresser vers l'élaboration de films homogènes et obtenir des LED efficaces/reproductibles, il est nécessaire de synthétiser des solutions de nanohybrides non-agrégés. Ces derniers ont ainsi été ajoutés en solution dans une matrice polymère : le PVK et l'oxadiazole, largement étudiés dans la littérature pour les OLED. Le contrôle de la lumière émise dans ces dispositifs électroluminescents se fait changeant les émetteurs greffés. En greffant ces différents émetteurs à la surface des nanoparticules, nous avons ajusté la couleur des LED. Des LED à l’émission blanc chaud, blanc froid et blanc pur ont pu être obtenues par ce procédé réalisé par voie liquide.