Thèse soutenue

Influence de la nutrition azotée sur la sensibilité d'Arabidopsis thaliana à Alternaria brassicicola aux stades plantule et rosette

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Auteur / Autrice : Thibault Barrit
Direction : Béatrice Teulat
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie et physiologie végétales
Date : Soutenance le 11/07/2022
Etablissement(s) : Institut Agro
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Écologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation (Rennes ; 2022-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de Recherche en Horticulture et Semences (2012-....)
École d’inscription : L'Institut Agro Rennes-Angers (2020-....)
Jury : Président / Présidente : Olivier Leprince
Examinateurs / Examinatrices : Alia Dellagi, Antoine Gravot
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Neema, Loïc Rajjou

Mots clés

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Résumé

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Le rôle de la nutrition azotée a été étudié sur le pathosystème A. thaliana / A. brassicicola. A. brassicicola est un champignon nécrotrophe transmis à et par la semence, provoquant des fontes de semis mais aussi des nécroses sur feuilles. Dans ce but, l’influence de l’apport de différentes formes d’azote dans le milieu nutritif de la plante, nitrate vs ammonium, sur leur sensibilité au pathogène a été étudiée, à deux stades de développement : rosette (plante adulte) et plantule (précoce). Au stade rosette, les plantes cultivées en condition ammonium sont moins sensibles au champignon qu’en condition nitrate. Des analyses métaboliques et d’expression d’une sélection de gènes ont révélé que la nutrition azotée semblait contrôler l’infection fongique via un ensemble complexe d’événements de signalisation et nutritionnels. Un nouveau dispositif expérimental a été développé pour l’étude au stade plantule permettant d’évaluer l’impact du champignon sur le développement des plantules par analyse d’images. L’étude de l’effet de la nutrition azotée, menée sur trois génotypes, a révélé que les plantules sont plus sensibles au champignon en condition ammonium qu’en condition nitrate. Cette étude a donc mis en évidence pour la première fois que la nutrition azotée influence différemment la sensibilité d'A. thaliana à A. brassicicola en fonction du stade de développement de la plante. L’étude, dans les graines et les plantules, des abondances métaboliques et de l’expression d’une sélection de gènes a permis de relier notamment une sensibilité réduite au champignon à la voie des glucosinolates indoliques et à des teneurs plus faibles en polyamines.