Syntaxe des participes en grec homérique : héritage ou innovation ?
Auteur / Autrice : | Maciej Jaszczynski |
Direction : | Daniel Petit |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes grecques |
Date : | Soutenance le 13/03/2021 |
Etablissement(s) : | Université Paris sciences et lettres |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Archéologie et philologie d'Orient et d'Occident (Paris ; 1998-....) - Archéologie et Philologie d'Orient et d'Occident / AOROC |
Établissement de préparation de la thèse : École pratique des hautes études (Paris ; 1868-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Claire Le Feuvre |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Petit, Claire Le Feuvre, Jean-Paul Brachet, John Jeffrey Lowe, Sophie Minon, Georges-Jean Pinault | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Paul Brachet, John Jeffrey Lowe |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
J’ai organisé ma thèse selon le classement traditionnel de participes en grec : les participes attributifs, circonstanciels, absolus, attributs et prédicatifs. Chaque chapitre consiste en présentation et analyse des données homériques suivies par une section comparative, où je présente d’autres langues indo-européennes. Le premier chapitre traite les participes attributifs. Après une brève étude de la position et les temps grammaticaux de ce participes chez Homère, je suis passé au sujet de concurrence entre les participes de ce type et les phrases relatives, car les deux remplissent effectivement la même fonction. En conclusion, j’ai déterminé qu’à côté de facteurs métriques, la transitivité du verbe joue un rôle très important.Le deuxième chapitre concerne les participes circonstanciels. J’ai effectué un recueil de tous leur types sémantiques en grec homérique. Ensuite, j’ai traité la question de leur usage dans des contextes auto- et hétéro-référentiel pour montrer que les deux sont également importants. La section suivante touche le transfert de modalité entre les verbes et les participes et les conditions dans lesquelles ce transfère a lieu .Le troisième chapitre est consacré aux participes absolus. J’y introduis l’idée du participe dominant, c’est-à-dire un participe qui sémantiquement exprime l’idée principale de la phrase, même si grammaticalement et syntaxiquement il est accordé au nom. Pour le grec ancien, j’ai proposé un développement du génitif absolu à partir du construction à participe dominant du type Sicilia amissa bien connu en latin, mais trouvé également en grec. Le prochain chapitre traite les participes attributs, qui complémentent le verbe qu’ils suivent. La question la plus intéressante concerne les classes sémantiques des verbes qui peuvent être complémentés par un participe. Dans la section grecque j’ai recueilli tous ces verbes et j’ai également traité la concurrences entre différents types de complémentation, particulièrement entre le participes et les infinitifs pour certains verbes. À la fin, j’ai traité les participes les moins représentés en grec, à savoir les participes accompagnés d’un verbe auxiliaire dans une construction périphrastique. J’ai démontré que ce type, hors de certaines périphrases grammaticalisées, n’existe pas encore en grec homérique.